23 Interviews internationaux sur le management féminin des ressources en eau
7 facteurs favorisant l’intégration de la dimension de genre, ainsi que des recommandations pour les pays se trouvant à différentes étapes du processus.
L’intégration de la dimension de genre dans la gestion des ressources en eau (GIRE) n’est pas nouvelle, mais sa mise en pratique est lente.
Pourquoi ?
Comment les pays peuvent-ils accélérer les progrès en la matière ?
Il y a une prise de conscience croissante de l’urgence d’inclure toutes les composantes de la
communauté dans la GIRE : l’inclusion réduit les inégalités d’accès et améliore la durabilité des
systèmes d’approvisionnement en eau.
Des politiques de genre et d’inclusion dans la GIRE ont été établies dans le monde entier, mais il
existe toujours un fossé entre la théorie et la pratique. Les politiques ne sont pas toujours assorties
de plans d’action concrets et ne bénéficient pas de financements suffisants. En conséquence, leur
mise en œuvre peut être insuffisante, et leur suivi et évaluation pas assez sophistiqués pour mettre
en évidence les véritables dynamiques de genre et d’inclusion dans un contexte de GIRE donné.
« Le nombre de femmes
représentantes dans les projets
et les conseils relatifs à l’eau ne doit pas
constituer le seul but ni l’objectif ultime
de l’intégration de la dimension de
genre. Cela ne suffit pas à garantir que
les questions de genre soient intégrées,
il s’agit d’un processus bien plus large.
La présence de femmes en soi
n’influencera pas radicalement l’impact
d’un projet si les femmes n’ont pas été
incluses dans la phase de conception
et si tous les besoins en matière de
genre n’ont pas été intégrés dans les
objectifs définis en tenant compte de la
dimension de genre. »
Dibya Kansakar, ancien employé du ministère
des Ressources en eau
et de l’Irrigation, Népal
Source et plus sur l’étude (PDF) : Progresser dans l’intégration de la dimension de genre dans la gestion des ressources en eau
