Les collaborateurs ne seront plus les mêmes qu’avant.
L’impact émotionnel du confinement va certainement changer les interactions professionnelles. Plutôt que de se sentir désemparés, c’est l’occasion, pour les cadres, de rebondir en capitalisant sur les enseignements que leurs équipes ont pu tirer de cette période.
Avec la fin du confinement, il y a désormais deux catégories de managers : ceux qui imaginent que, avec le « retour à la normale », ils retrouveront leurs équipes « comme avant », qu’ils pourront diriger « comme avant » – ils appartiennent vraisemblablement à la catégorie des cadres qui perçoivent leurs collaborateurs comme une force de travail – et il y a ceux qui auront compris que « l’après confinement » ne sera jamais plus comme « l’avant » et qu’un changement de posture sera indispensable.
C’est un véritable traumatisme qui a secoué le monde du travail : il ne s’agit pas là de parler du télétravail imposé, des changements de processus qui ont dû être improvisés ou encore de la digitalisation forcée ; il s’agit d’évoquer le vécu des collaborateurs qui ont, avec cette pandémie, été marqués de manière indélébile.
Une peur qui ne disparaît pas
Il y a d’abord la peur. La peur de la mort notamment, car certains ont dû faire le deuil d’un proche ou ont craint pour eux-mêmes après avoir été contaminés. …..
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