Le 28 juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu le droit à l’eau potable et à l’assainissement sûrs et propres comme un droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et du droit à l’exercice de tous les droits de l’homme. L’Assemblée générale a noté avec une vive préoccupation que près de 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, un chiffre obtenu par le Programme de surveillance commun OMS/UNICEF.
Elle a instamment prié les États Membres de l’ONU et les organisations internationales d’apporter les moyens financiers, ainsi que les ressources et techniques nécessaires pour aider les pays les plus pauvres à fournir de l’eau potable et des services d’assainissement accessibles et abordables pour tous.
En plus de l’accès toujours insuffisant à des sources améliorées d’eau potable, 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement de base. Environ 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année des suites de maladies liées à un accès insuffisant à l’eau potable et à des moyens d’assainissement.
En septembre 2010, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a à son tour affirmé que le droit à l’eau et à l’assainissement découle du droit à un niveau de vie suffisant. Cette affirmation a conduit l’expert indépendant des Nations Unies chargé des obligations en matière de droits de l’homme liées à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, Catarina de Albuquerque, à déclarer que «cela signifie que pour l’ONU, le droit à l’eau et à l’assainissement fait partie des instruments juridiquement contraignants existant en matière de droits de l’homme.»
plus d’informations : https://www.who.int/water_sanitation_health/recognition_safe_clean_water/fr/