Catégorie : Actualités

  • Réunion à Paris des 4 Centres d’Excellence travaillant en étroite collaboration avec la Chaire

    Réunion à Paris des 4 Centres d’Excellence travaillant en étroite collaboration avec la Chaire

    Jean Antoine Faby, Directeur de la Chaire , Maria Magaña, Responsable pédagogique du MS OpT et Wilfried Ligan, Responsable financier, ont accueilli pendant 4 jours à Paris, les 8 représentants des 4 Centres d’Excellence » travaillant en étroite collaboration avec la Chaire AgroParisTech – SUEZ « Eau pour Tous ».

    Mrs Leonidah Kerubo et M.Thomas Mbuya de l’Université de Nairobi (Kenya)

    Professor Sampson Oduro-Kwarteng et Professor Helen Essandoh de l’Université Kwame Nkrumah de Science et Technology de Kumasi (Ghana)

    Mrs Pinnara Ket et Mr Chantha Oeurng de l’Intitut de Technologie du Cambodge à Phnom Penh

    Professeur Mamadou Lamine Ndiaye et Professeur Ndiaga Ndiaye de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)

    Pendant ses 4 jours, ils présenteront et débattront de la stratégie de leur Université respective sur les thématiques de l’Eau, de l’Assainissement et des Déchets solides. 

    Le renforcement de partenariat entre eux et AgroParisTech par le biais de la Chaire « Eau pour Tous » permettra à nos auditeurs et étudiants Africains et Asiatiques de poursuivre des cursus universitaires dans ses 4 pays.

    Nos 8 représentants ont profité d’un diner pour rencontrer la Déléguée Générale de la Fondation SUEZ, Muriel Leroy et le nouveau Directeur Science et Technologie de SUEZ, Guillaume Stahl,  qui était accompagné de son prédécesseur Xavier Litrico 

  • En Iran, certains chassent les dernières gouttes d’eau… par Vivian Yee

    En Iran, certains chassent les dernières gouttes d’eau… par Vivian Yee

    L’été est arrivé dans la province du Sistan et du Baloutchistan, un fragment appauvri de terre gercée et de chaleur chatoyante dans le coin sud-est de l’Iran, et tout ce dont les gens peuvent parler est de savoir comment obtenir de l’eau.

    Depuis des semaines maintenant, les robinets dans des villes comme Zahedan n’ont produit qu’un filet salé qui s’affaiblit. Dans les villages que les conduites d’eau n’ont jamais atteints, les quelques habitants qui restent disent que les gens peuvent à peine trouver assez d’eau pour faire la lessive ou se laver, sans parler de la pêche, de l’agriculture ou de l’élevage.

    « Parfois, juste pour faire la vaisselle, nous devons attendre si longtemps », a déclaré Setareh, 27 ans, étudiant à l’université de Zahedan, la capitale provinciale. « Tout, de la cuisine aux autres corvées, est une épreuve pour nous. »

    La sécheresse sévit en Iran depuis des siècles, mais la menace s’est intensifiée ces dernières années alors que les priorités politiques l’emportaient sur une bonne gestion de l’eau, selon les experts. Le changement climatique n’a fait qu’empirer les choses dans une région qui ne reçoit généralement aucune pluie pendant sept mois de l’année et où les températures peuvent atteindre 124 degrés en juillet.

     

    Le Sistan et le Balouchistan, où les législateurs iraniens préviennent que l’eau s’épuisera complètement dans les trois mois, peuvent sembler un cas extrême. Mais d’autres régions ne sont pas en reste. La sécheresse force les coupures d’eau dans la capitale, Téhéran, rétrécit le lac d’Ourmia, le plus grand lac d’eau salée du Moyen-Orient, et les moyens de subsistance qui l’accompagnent, et alimente la migration massive de la campagne iranienne vers ses villes.

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  • Séminaire de formation au Ministère des Travaux Publics et du Transport à Phnom Penh (Cambodge)

    Séminaire de formation au Ministère des Travaux Publics et du Transport à Phnom Penh (Cambodge)

    Jean Antoine Faby, Directeur de la Chaire « Eau pour Tous » a passé 3,5 jours au Ministère des Travaux Publics et des Transports (MPWT) en charge de l’Assainissement au Cambodge.

    Au cours de cette période, il a organisé une session de formation pour décideurs de la mise en œuvre des futurs plans d’action, les responsables du renforcement de capacités et les responsables opérationnels sur le terrain pour l’assainissement collectif et non collectif ainsi que les responsables financiers.

    Cette session de trois jours portait sur l’assainissement collectif et non collectif, les compétences et l’expertise en matière d’assainissement (d’un point de vue qualitatif et quantitatif) et l’Assainissement : un service écologique.

    Le dernier jour, il a été assisté par Marc Muller, de Nodalis Conseil en France, qui a apporté son expertise sur l’équilibre financier d’un service d’assainissement et les modèles de tarification pour l’assainissement collectif et non collectif.

    Cette session de formation était la première d’une longue série car AgroParisTech et le MPWT sont sur le point de signer un accord pour la formation de formateurs et d’étudiants en eau et assainissement au Cambodge pour les années à venir.

    Incription

  • SÉMINAIRE DE RENFORCEMENT DE CAPACITÉS EN TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

    SÉMINAIRE DE RENFORCEMENT DE CAPACITÉS EN TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

    La Chaire « Eau pour Tous » organise ce séminaire du 23 au 27 octobre prochain à Paris

    Programme du séminaire

  • Nouvelles guerres de l’eau : dossier d’Alternatives Economiques

    Nouvelles guerres de l’eau : dossier d’Alternatives Economiques

    SOURCE : Alternatives Economiques
    Des réservoirs d’eau défendus par des barbelés et des forces de l’ordre dans une France desséchée, au propre comme au figuré. Cette vision d’apocalypse appartient-elle complètement à la science-fiction dès lors qu’on voit gendarmes et manifestants en venir à la violence autour de la gestion contestée (et contestable) d’une ressource fragile, comme à Sainte-Soline le 25 mars dernier ?

    La violence, forme ultime des « guerres de l’eau », est celle qui advient quand on a échoué à mener la véritable guerre de l’eau. L’objectif de cette dernière est le partage équitable et durable, non seulement entre les hommes mais aussi avec la nature, d’un bien public de plus en plus contraint par le réchauffement climatique.

    Ses armes, qui sortent trop peu des arsenaux, s’appellent transparence, concertation, partage négocié de l’effort, solidarité. Telle est la nouvelle guerre de l’eau que va devoir mener une France peu à peu gagnée par l’aridité des sols : contrer l’aridité des cœurs.

    Cette guerre se déroule sur plusieurs fronts, dont nous scrutons les principaux : notre gestion de l’eau potable, notre modèle agricole et alimentaire, notre sécurité énergétique. Leur point commun : consolider la gouvernance de ce bien public pour déminer les conflits de demain.

    ENVIRONNEMENT

    Va-t-on manquer d’eau potable ?

    [Les nouvelles guerres de l’eau] Prioritaire sur les autres usages de l’eau mais tributaire de ceux-ci, l’approvisionnement en eau potable va connaître des tensions croissantes alors qu’il dispose…

    MATTHIEU JUBLIN
    ENVIRONNEMENT

    Verdir l’agriculture et les assiettes, une nécessité

    [Les nouvelles guerres de l’eau] Pour prévenir les conflits de l’eau, il faut accélérer la transition écologique de l’agriculture. Ce qui implique aussi de manger moins de viande et plus bio…

    ANTOINE DE RAVIGNAN
    ENTRETIEN

    « L’Etat n’applique pas ses propres règles »

    [Les nouvelles guerres de l’eau] Il faut que la loi sur l’eau soit effective et que les politiques sectorielles soient cohérentes avec ses objectifs, rappelle Florence Denier-Pasquier, de France na…

    RECUEILLI PAR ANTOINE DE RAVIGNAN
  • AFD – Question de développement  -Avril 2023

    AFD – Question de développement -Avril 2023

    Renforcer les services climatiques en Afrique en intégrant les savoirs locaux

    par Julie Bompas – AFD et Centre d’études et de recherches en développement international (CERDI)

    Les savoirs locaux rencontrent actuellement un intérêt croissant sur la scène internationale notamment pour leurs contributions à la préservation de la biodiversité et à l’adaptation au
    changement climatique.

    De plus en plus de projets de développement décident à présent de les intégrer aux savoirs scientifiques. Sur la base d’une revue de littérature sur le continent africain et d’une enquête de terrain financée par l’AFD auprès de 285 agriculteurs du nord de la Côte d’Ivoire, ce document se propose de dégager le potentiel des Savoirs prévisionnels locaux (SPL) dans
    le domaine des services climatiques aux agriculteurs.

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    AFD_Renforcer services climatiques en Afrique en integrant savoirs locaux_avril 2023

  • Vendredi 3 Avril – Comité 21 – Bilan du sommet mondial de l’eau

    Vendredi 3 Avril – Comité 21 – Bilan du sommet mondial de l’eau

    Vendredi se clôturait la Conférence des Nations Unies sur l’eau, un événement essentiel dans un contexte où les pénuries d’eau se généralisent sous la pression des changements climatiques.
    Le Comité 21 vous propose d’analyser cette conférence lors d’un webinaire le 3 avril prochain. Avec les interventions de Catherine Gremillet (ANEB Association Nationale des Elus des Bassins), Baptiste JULIEN (Association AMORCE), Gerard Payen (Partenariat Français pour l’Eau – French Water Partnership), et Christophe Le Jallé (pS-Eau), webinaire animé par Sandrine MAISANO, Vice-présidente du Comité 21.

    Incription

  • Selon Le Monde : Ajay Banga, nouveau CEO de la World Bank, devra expliquer que ce sont les pays actionnaires qui décident, pas les pays clients

    Selon Le Monde : Ajay Banga, nouveau CEO de la World Bank, devra expliquer que ce sont les pays actionnaires qui décident, pas les pays clients

    Source : Le Monde

    Julien Bouissou – 7 Mars 2023 – Photo by Nicholas KAMM / AFP

    Le défi de l’Indo-Américain Ajay Banga sera de combiner la priorité des pays du Nord, la lutte contre le réchauffement climatique, avec celle des pays du Sud, la lutte contre la pauvreté, explique Julien Bouissou, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

    Publié le 07 mars 2023 

    Quelques jours seulement après l’annonce, mi-février, de la démission du président de la Banque mondiale, David Malpass, les Etats-Unis ont créé la surprise en désignant comme candidat à sa succession Ajay Banga. Cet Indien naturalisé américain de 63 ans fut le patron de MasterCard, qu’il a transformé en une plate-forme mondiale de paiement. Il n’a aucune expérience dans le développement, encore moins dans une institution internationale. Les Etats-Unis ont plutôt choisi un spécialiste de la transformation des organisations. Comme l’a expliqué la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, dans un communiqué du 23 février, pour se féliciter de cette désignation, le nouveau président « doit faire évoluer la Banque mondiale pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique ».

    Lire aussi sur Le Monde : Article réservé à nos abonnés Derrière la démission de David Malpass, la question du rôle de la Banque mondiale face aux crises économique et climatique 

    Les banques de développement ont un rôle important à jouer dans les pays à bas et à moyen revenu, qui n’attirent que 20 % des investissements de la planète dans le secteur des énergies renouvelables, alors qu’ils totalisent, à eux seuls, 90 % des besoins mondiaux. David Malpass, placé à la tête de la Banque mondiale par l’ancien président américain Donald Trump, n’avait pas le bon profil. Plusieurs ONG l’avaient accusé, à l’automne 2022, d’être climatosceptique, lorsque, interrogé sur le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique, il avait répondu qu’il n’« [était] pas un scientifique ».

    Alors que les Nations unies évaluent les besoins en investissement à 125 000 milliards de dollars (117 000 milliards d’euros) d’ici à 2050 pour parvenir à la neutralité carbone, la Banque mondiale est appelée à redoubler ses efforts dans le domaine. Même si elle y consacre déjà le tiers de ses financements, les pays riches souhaiteraient que cette part soit plus importante et, surtout, qu’elle augmente ses capacités de financement… sans que cela leur coûte rien. Un rapport d’un groupe de travail du G20, publié en 2022, explique que les banques multilatérales de développement pourraient augmenter leurs efforts à hauteur de 500 à 1 000 milliards de dollars, notamment en augmentant leurs levées de fonds sur les marchés.

    Investir dans la résilience

    Problème : les pays pauvres ne sont pas du même avis. D’abord, ils craignent que l’institution, en prêtant davantage sans augmenter son capital, ne voit sa note dégradée par les agences de notation financière, ce qui les obligerait à emprunter à des taux plus élevés. Ensuite, ils redoutent que ces efforts ne se fassent au détriment du développement.

    L’institution a mené plusieurs enquêtes, en 2020 et en 2021, auprès des représentants politiques et de la société civile de 43 pays clients pour mieux connaître leurs attentes. Le climat est une priorité pour seulement 6 % des personnes interrogées. Il n’y a que les Seychelles et le Vietnam qui l’ont placé parmi les trois domaines d’intervention prioritaires de la Banque mondiale, dont le mandat est d’éliminer la pauvreté dans le monde.

    Lire aussi sur Le Monde : Article réservé à nos abonnés La Banque mondiale s’inquiète du ralentissement économique global 

    Le climat et le développement sont bien évidemment liés, mais l’un ne peut pas se substituer à l’autre. Les nations les plus pauvres n’ont quasiment pas contribué au réchauffement climatique. Elles ne font partie ni du problème ni de la solution, ou alors à la marge. En revanche, elles en seront les premières victimes. Car, plus un pays est pauvre, moins il est capable de se protéger des catastrophes naturelles comme les cyclones ou les tempêtes, et plus il en paiera les conséquences.

    Les nations à bas revenu ont surtout besoin d’investir dans la résilience au changement climatique, c’est-à-dire dans l’éducation, la construction d’infrastructures ou encore la santé. Autrement dit, l’adaptation et la lutte contre le changement climatique passent par le développement.

    Comme le veut la tradition, Ajay Banga devrait être nommé président de la Banque mondiale en mai. Le nouveau patron devra expliquer à ses pays clients que ce ne sont pas eux qui décident de ce dont ils ont besoin, mais les pays actionnaires. Plus qu’un spécialiste de la transformation des organisations, le nouveau patron de la Banque mondiale devra surtout être un bon diplomate.

    Capacity-building seminars for Managing Directors

  • Collaboration entre AgroParisTech et l’Université  de Sciences et Technologies Kwame Nkrumah (KNUST) au travers du projet HE-P2 Nyansapo

    Collaboration entre AgroParisTech et l’Université de Sciences et Technologies Kwame Nkrumah (KNUST) au travers du projet HE-P2 Nyansapo

    AgroParisTech et l’Université  de Sciences et Technologies Kwame Nkrumah (KNUST) de Kumasi au Ghana poursuivent et intensifient leur collaboration au travers du projet HE-P2 Nyansapo – projet porté par deux établissements d’enseignement supérieur.

    Deux chercheurs Ghanéens, le Dr Myriam Appiah-Brempong et M. Gideon Nunoon en novembre dernier, ont participé à un échange financé par l’Ambassade de France au Ghana en relation avec l’UMR G-EAU et la Chaire « Eau pour Tous ». Ils ont été accueillis sur le Campus d’AgroParisTech Montpellier du 21 au 25 novembre dernier par Dr Marine Colon, Sophie Richard, Maria Magaña, Camille Salaün et Jean Antoine Faby.

    Les 25 et 26 janvier a été organisé à Accra un séminaire sur « le développement des compétences en matière de transformation numérique dans la gestion des services d’assainissement et d’eau »

    Séminaire auquel ont participé Jean Antoine Faby, Directeur de la Chaire AgroParisTech – SUEZ « Management urbain des services d’eau et d’assainissement » et Maria Magaña, Responsable académique du MASTÈRE SPÉCIALISÉ « Eau pour Tous » – OpT

    AgroParisTech et le centre d’excellence KNUST RWESCK de la Banque mondiale ont identifié les lacunes en matière de compétences numériques dans l’application des innovations de la numérisation et de l’économie circulaire intelligente dans la gestion des services d’eau et d’assainissement. AgroParisTech et ses partenaires français ont entamé des collaborations sur la transformation numérique au Ghana pour renforcer les capacités des services d’eau et d’assainissement. En 2020, le personnel et les jeunes diplômés de la Ghana Water Company (GWCL) ont été formés à la gestion des actifs hydrauliques et à l’application des technologies numériques pour la gestion de l’eau non génératrice de revenus. Il existe un énorme déficit de compétences numériques dans le domaine de l’eau et de l’application de solutions numériques dans la gestion des services publics de l’eau.

    Objectifs du projet

    Ce projet vise le transfert de connaissances et d’expériences sur la transformation numérique, l’innovation et l’économie circulaire.  Ce projet s’aligne sur les politiques et les stratégies du gouvernement ghanéen en s’appuyant sur les Objectifs de développement durable (ODD) objectif 6 sur l’eau et l’assainissement, 12 sur la production et la consommation responsables, 13 sur le changement climatique et 15 sur la sécheresse et les inondations. Ce projet soutient les efforts du gouvernement pour renforcer les capacités des jeunes à appliquer les innovations de la numérisation (intelligence artificielle, télémétrie) pour relever les défis de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’économie circulaire.

    Les objectifs spécifiques sont les suivants

    1. Développer des cours conjoints de courte durée sur les compétences SIG/novations numériques en temps réel pour les jeunes diplômés de master et les jeunes professionnels, y compris les doctorants,
    2. Intégrer les compétences en matière d’innovations numériques dans les programmes d’études du programme 4+1 MSc « Sanitation and Water Utility Management »,
    3. Améliorer l’employabilité des jeunes par le biais d’un programme de stage de six mois pour les diplômés, axé sur les compétences en matière de transformation numérique.

    Activités clés du projet

    1. Organiser un séminaire national sur la compétence de transformation numérique pour identifier les normes professionnelles et les lacunes en matière de compétences numériques dans la gestion des services d’assainissement et d’eau pour la préparation du programme d’études sur les compétences de transformation numérique et le développement pédagogique pour les cours courts sur les innovations de la numérisation et le programme de master 4+1,
    2. Renforcement des capacités sur les compétences de transformation numérique pour la gestion des services d’assainissement et d’eau,
    3. Sélection par concours de dix (10) diplômés pour entreprendre des missions pratiques sur la transformation numérique au cours d’un programme de stage de six mois dans les services d’assainissement et d’eau, sur la base de termes de référence clairs, du programme de stage, de la pédagogie de la formation pratique et de l’évaluation du développement des compétences numériques des stagiaires,

    Partenaires

    Les institutions participantes sont :

    – France : AgroParisTech, Altereo, Bluspark, Amane Advisors et SUEZ

    – Ghana : Centre régional de l’eau et de l’assainissement environnemental (RWESCK), Université des sciences et technologies Kwame Nkrumah, KNUST

    – Partenaires industriels : Partenaires du secteur de l’eau et de l’assainissement/de l’industrie,

    Durée du projet et étapes clés

    21 mois maximum, de juin 2022 à décembre 2023.

    La chaire « Eau pour Tous », son membre fondateur historique, le groupe SUEZ et ses partenaires Altereo, Bluspark, Amane Advisors ont présenté leurs visions de la transformation digitale dans les services d’eau et d’assainissement.

    Altereo TACTIS/HpO® Collect

    Collecte facile de données pour la gestion des actifs HpO® Collect. Moins d’une minute pour que l’agent sur le terrain recueille les données relatives aux défaillances des tuyaux, des raccords de service et des accessoires.

    TACTIS est le principal cabinet de conseil français dans le domaine des infrastructures de télécommunications. Créé en 1995, Tactis conseille des clients des secteurs public et privé en Europe et en Afrique sur le développement d’infrastructures haut débit. L’expertise du groupe couvre un large éventail de sujets (planification stratégique, évaluation des infrastructures, supervision du déploiement des projets) et d’infrastructures (fibre optique, 3G, 4G, 5G, sociétés de tours, data centers, points d’échange Internet).

    Tactis est reconnu comme une autorité indépendante et neutre avec une expertise sur la  » valorisation des infrastructures télécoms  » et les  » politiques publiques numériques « . Tactis travaille depuis près de 30 ans avec les autorités nationales et réglementaires, tous types d’opérateurs privés (MNOs, ISP, FIBERCO, TOWERCO), les fonds d’investissement en infrastructures, les organismes de financement internationaux en Europe et dans plus de 20 pays africains

    Bluspark

    offre une plateforme numérique aux entreprises de services publics leur permettant d’abord de communiquer avec leurs clients et au sein de leurs services, puis de construire une IA avec les données collectées. Sur le plan opérationnel, elle est utilisée pour alerter les personnes, signaler et organiser les interventions sur le terrain y compris les sous-traitants et faire de la maintenance d’installation et de l’inventaire. Les données sont extraites pour obtenir des statistiques et alimenter les algorithmes d’apprentissage automatique.

    Amane advisors

    a rassemblé le plus grand réseau mondial d’experts de l’eau et de l’économie circulaire. Nous bénéficions d’un accès sur demande aux meilleurs savoir-faire dans le domaine de l’eau et de l’économie l’eau et de l’économie circulaire, en fournissant une expertise sur marchés finaux, secteurs et technologies. Notre seul objectif est d’aider nos clients à prospérer à long terme.

    Nous avons fait de ces secteurs critiques l’œuvre de notre vie parce que nous croyons que le fait d’aider les organisations à réaliser la véritable valeur des ressources naturelles crée une occasion sans précédent d’avoir un impact positif à la fois sur les résultats et à l’échelle mondiale.

    Nous sommes une équipe mondiale de conseillers de confiance, de stratèges, d’analystes, de chercheurs et de spécialistes de la résolution de problèmes possédant une expertise inégalée dans la récupération des ressources en eau et la valorisation énergétique.

  • Bulletin N°17 des Données et services pour les surfaces continentales

    Bulletin N°17 des Données et services pour les surfaces continentales

    Theia, prêt pour SWOT

    Le 16 décembre 2022, le satellite SWOT (Surface Water Ocean Topography) a été lancé avec succès.
    Conjointe aux agences spatiales française (CNES), américaine (NASA), canadienne (ASC) et anglaise (UKSA), cette mission répondra aux besoins des communautés hydrologiques et océanographiques avec son Radar Interféromètre en bande Ka (KaRIn, 0,86 cm de longueur d’onde).

    Les objectifs scientifiques de cette mission sont le suivi de l’état hydrique et du stress des écosystèmes continentaux, ainsi que le suivi des eaux côtières et continentales – autant de domaines particulièrement cruciaux pour le suivi et l’adaptation aux changements climatiques.

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    BulletinTHEIA N°17

  • Manque d’eau : nous ne sommes pas prêts

    5 mn pour l’Eau >>>
    µ
    Chaque samedi, l’hydrologue Emma Haziza et la journaliste Salomé Saqué vous proposent  sur France-info TV  et radio un rendez-vous lucide sur l’environnement. Dans ce premier épisode, elles abordent la question du manque d’eau qui sévit en France.

    • https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-degre-de-conscience/manque-deau-nous-ne-sommes-pas-prets_5327476.html

     

  • Une histoire d'eau par Michel Desbordes – Professeur à Polytech'Montpellier

    Une histoire d'eau par Michel Desbordes – Professeur à Polytech'Montpellier

    HENRI PITOT ET L’AQUEDUC DE SAINT CLEMENT A MONTPELLIER
    Michel Desbordes
    Professeur à Polytech’Montpellier
    Université Montpellier 2

    La longue histoire de l’alimentation en eau de Montpellier
    Bien qu’installée entre le Lez et son affluent le « Merdanson » (aujourd’hui Verdanson…), Montpellier, durant tout le Moyen Age, s’alimenta à partir de puits creusés dans sa nappe souterraine. Mais de fréquentes pollutions provoquant de graves épidémies, les autorités cherchèrent des solutions pour fournir à la ville une eau saine. Ainsi, selon l’historien montpelliérain Charles d’Aigrefeuille (Aigrefeuille, 1877 ; Franck, 1982 ; Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites (CNMHS), 1983), un projet ingénieux vit le jour en 1267 pour conduire, à Montpellier, les eaux des sources de Saint Clément (alimentant la Lironde, autre affluent du Lez), situées à une dizaine de kilomètres au nord-est de la ville, et réputées d’excellente qualité. Cependant, les difficultés rencontrées pour définir et financer les ouvrages ou indemniser les propriétaires concernés par leurs tracés ainsi que les usagers des eaux, mirent provisoirement un terme au projet…..

    Henri Pitot_Aqueduc de saint Clement_Montpellier