Catégorie : Actualités

  • Séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l'Eau – 10 mai 2021

    Séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l'Eau – 10 mai 2021

    Le 10 mai 2021 s’est tenu un séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l’Eau

    En présence de l’Aambassadeur de France en République Dominicaine, le Ministre de l’Éducation et le Recteur de l’UNAPEC

    Ont suivi les présentation du pôle de compétitivité de la filière de l’Eau avec sa Présidente Anne Ribayrol-Flesch et du Centre International UNESCO ICEREWARD avec son Directeur Éric Servat, deux organismes dans lesquels la Chaire AgroParisTech – SUEZ est partenaire.
    De nombreuses entreprises sont venues présenter leur technologie.
    Pour conclure cette présentation, deux formations d’ingénieurs/chercheurs ont été mises à l’honneur :
    Le MASTÈRE SPÉCIALISÉ « Eau pour Tous » porté par la chaire à Montpellier et l’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg

  • Tribune du Monde "Sans une action décisive, le manque chronique d'eau ne trouvera pas de solution"

    Tribune du Monde "Sans une action décisive, le manque chronique d'eau ne trouvera pas de solution"

    AGIR POUR L’EAU

    D’une préoccupation d’un jour à celle de tous les jours !

    La raréfaction de l’eau, une problématique d’ampleur planétaire

    Chaque 22 mars, la journée mondiale de l’eau alerte sur la pression grandissante s’exerçant sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent. Pour l’OCDE, 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050 et, selon le Global Water Institute, 700 millions de personnes pourraient être déplacées à l’horizon 2030 du fait d’une pénurie d’eau !

    Des prévisions toujours plus alarmantes pour la France de 2050

    Les projections du rapport DRIAS de Météo France prévoient des records absolus de températures d’ici 2050, avec une augmentation des températures estivales moyennes de 6 degrés.

    Une diminution de la recharge des nappes de 10 à 25% en moyenne selon les régions affectera aussi les eaux superficielles avec une baisse de 10 à 40 % du débit annuel des cours d’eau. Les sécheresses, plus précoces, réduisent déjà l’accès à l’eau potable d’un nombre croissant de communes.

    Sans action décisive, le manque chronique d’eau ne trouvera plus de solution

    Selon le GIEC, les plus grands effets du dérèglement du climat sont liés à l’eau : sécheresses, inondations, montée du niveau marin, tempêtes et cyclones, disparition des zones humides. Encore marquée par les crues dévastatrices survenues dans les Alpes-Maritimes, la France fait face à des périodes d’étiage plus précoces, sévères et longues et des déficits pluviométriques qui affectent la biodiversité, l’agriculture ou l’efficacité du refroidissement des réacteurs des centrales nucléaires.

    La baisse de la quantité d’eau disponible génère des conflits d’usages auxquels s’ajoutent la dégradation de la qualité de l’eau.

    La place de l’eau dans le projet de loi Climat et Résilience

    Voté en première lecture à l’Assemblée Nationale, son examen se poursuivra au Sénat. Il représente une réelle opportunité.

    Seul son article 19 fait le lien entre eau et climat en précisant la notion de « respect des équilibres naturels » issu de l’alinéa 1er de l’art L210-1 du code de l’environnement. Ainsi, la protection de l’eau, sa gestion durable doivent se faire dans le respect des équilibres naturels : infiltration de l’eau dans les nappes souterraines, protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions et les effets du dérèglement climatique.

    Cet article 19 ne remet pas en cause la pluralité des usages ou le « droit à l’eau ». Il affirme simplement comme préexistant le devoir de protéger l’eau à sa source.

    Sans priorité à la protection et restauration des milieux, les usagers de l’eau n’auront plus rien à partager !

    Nous saluons les amendements concernant la stratégie de gestion des ressources en eau souterraines, le positionnement de l’eau comme patrimoine commun de la nation, la compensation des surfaces imperméabilisées en imposant une part minimale de surfaces non imperméabilisées dans les PLU. Restent à confirmer les dispositions prévoyant les diagnostics et les programmes de travaux pour améliorer l’état des réseaux d’eau potable, la restauration des écosystèmes aquatiques tels que tourbières, ripisylves, mangroves ou herbiers marins dégradés et la nécessité d’un suivi de l’évolution des nappes phréatiques.

    La meilleure façon de garder l’eau est de la laisser circuler et s’infiltrer, cette évidence doit nous rassembler. La restauration de la continuité écologique des cours d’eau doit être défendue. L’enjeu majeur est de protéger la ressource et l’accès à l’eau potable, seul usage à prioriser dans le droit. Tous les autres usages doivent être conciliés sur la base de connaissances scientifiques fiables.

    Pour être protégés, les écosystèmes doivent faire l’objet d’une gestion équilibrée. Les Assises de l’Eau ont posé les « solutions fondées sur la nature » comme outils majeurs de protection et de restauration.

    Les signataires de cette tribune, impulsée par la Députée Frédérique Tuffnell et le Président Jean Launay, représentent une force d’anticipation et d’action tournée vers de nouvelles solutions

    Le Président de la République a annoncé l’augmentation des engagements financiers français en faveur du climat dans le monde. Eau et climat sont intimement liés. Mais si la question du climat est globale, celle de l’eau est éminemment locale. Un tiers des six milliards d’euros annuels d’engagements financiers français seront dévolus à des mesures pour réduire la vulnérabilité des territoires. Si les collectivités territoriales doivent renforcer la bonne gestion de leurs prélèvements et lutter contre les fuites dans leurs réseaux d’eau potable, elles doivent aussi intégrer dans leurs « plans climat » des mesures de résilience vis-à-vis des inondations, précipitations et sècheresses exceptionnelles, comprenant la réutilisation des eaux usées traitées.

    Notre collectif de signataires, à l’image de Jean Jouzel affirme, avec force, la nécessité d’une cohérence entre la future Loi « Climat et Résilience » et les Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Ces SDAGE, actuellement en révision, doivent intégrer les prescriptions climatiques. Il faut urgemment rehausser leur ambition et moyens.

    Nous suggérons aussi de revisiter la Stratégie nationale pour l’adaptation au changement climatique vielle de 15 ans, en réaffirmant l’orientation prise par les deux plans actions Climat (PNACC) de 2011 et 2018, et lui donnant un caractère législatif, comme l’a fait la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) pour la Stratégie nationale bas-carbone. Nous souhaitons que soit instauré un mécanisme de suivi indépendant de cette Stratégie, comme cela a été fait avec la création du Haut-Conseil pour le climat.

    Enfin, dans le droit fil des Assises de l’eau de 2018-2019, nous appelons le gouvernement à tenir des états généraux de l’Eau pour élaborer collectivement une stratégie de gestion durable de l’eau intégrée dans les différentes politiques publiques.

    Tribune signée par :

    Jean JOUZEL, membre du GIECFrédérique TUFFNELL, Députée de Charente-MaritimeJean LAUNAY, président du Comité national de l’eau (CNE) et du Partenariat Français pour l’EauDr Philippe GOMBERT, BRGMRachid TEMAL, Sénateur du Val-d’OiseMartial SADDIER, Député de Haute-SavoieDr Patrick LACHASSAGNE, Comité Français d’HydrogéologieDr Eric SERVAT, IM2E-Institut Montpelliérain de l’Eau et de l’Environnement  Acteurs de l’eau et scientifiques signataires :Jérôme BIGNON, Président de RAMSAR-FranceAlain BOINET, fondateur de Solidarités InternationalDavid COLON, Délégué permanent du Comité stratégique de la filière Eau et président d’Up2GreenSerge LEPELTIER, ancien Ministre de l’Écologie et du développement durableJean-Luc REDAUD, membre de l’Académie de l’eauCatherine THOUIN, Comité Français d’Hydrogéologie Parlementaires signataires :Delphine BAGARRY, Députée des Alpes de Haute-ProvenceErwan BALANANT, Député du FinistèreAnnie CHAPELIER, Députée du GardYolaine De COURSON, Députée de Côte-d’OrRonan DANTEC, Sénateur la Loire-AtlantiqueLoïc DOMBREVAL, Député des Alpes-MaritimesFrançoise DUMAS, Députée du GardFrédérique DUMAS, Députée des Hauts-de-SeinePaula FORTEZA, Députée des Français établis hors de FranceAlbane GAILLOT, Députée du Val-de-MarneM’jid El GUERRAB, Député des Français établis hors de FranceYannick HAURY, Député de Loire-AtlantiqueSandrine JOSSO, Députée de Loire-AtlantiqueHubert JULIEN-LAFERRIÈRE, Député du RhôneAnissa KHEDHER, Députée du RhôneJoël LABBÉ, Sénateur du MorbihanFrançois-Michel LAMBERT, Député des Bouches-du-RhôneSophie METTE, Députée de la GirondeMarjolaine MEYNIER-MILLEFERT, Députée de l’IsèreMatthieu ORPHELIN, Député du Maine-et-LoireBénédicte PÉTELLE, Députée des Hauts-de-SeineValérie PETIT, Députée du NordCécile RILHAC, Députée du Val-d’OiseMaina SAGE, Députée de Polynésie FrançaiseJennifer de TEMMERMAN, Députée du NordHuguette TIEGNA, Députée du LotMickaël VALLET, Sénateur de Charente-MaritimeMichèle de VAUCOULEURS, Députée des YvelinesCédric VILLANI, Député de l’Essonne

  • AFRIQUE – Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

    AFRIQUE – Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

    Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

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    Le renforcement des capacités des dirigeants et décideurs municipaux

    La Chaire « Eau pour tous », co-fondée en 2009 par la Fondation SUEZ, AgroParisTech, propose chaque année à une quarantaine de managers de services urbains d’eau potable ou d’assainissement, un master spécialisé, associant connaissances managériales et compétences stratégiques et opérationnelles. Près de 190 professionnels des services de l’eau et de l’assainissement issus de 48 pays ont été formés grâce à la Chaire.

    Globalement, SUEZ investit pour l’apprentissage des métiers techniques, l’autonomisation et la montée en compétences collective des entités publiques ou la préparation managériale des décideurs du secteur de l’eau. Le spécialiste de la gestion de l’environnement contribue ainsi à l’organisation de la gestion de l’eau, un secteur vital pour le développement du continent africain.

  • ALGERIE – S'appuyer sur l'associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    ALGERIE – S'appuyer sur l'associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    ALGERIE – S’appuyer sur l’associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    Face à l’épuisement des ressources hydriques, M. Kateb a estimé qu’il était « plus que nécessaire » pour les pouvoirs publics de mener des campagnes de sensibilisation sur la rationalisation de la consommation de l’eau notamment à travers un travail de proximité en partenariat avec la société civile.

    « Certes, le pays a investi une somme colossale de 60 milliards de dollars dans les infrastructures de l’eau durant ces 20 dernières années, mais il a très peu investi dans la sensibilisation contre le gaspillage de cette ressource précieuse », a fait constater ce consultant qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne.

    Selon lui, il faut qu’il y ait une prise de conscience chez les citoyens sur la cherté de cette denrée vitale.

    « Même si l’Etat maintient toujours sa politique de subvention de l’eau, le coût d e sa production et son prix réel devraient être mentionnés en rouge sur la facture à côté du prix subventionné afin que les gens puissent comparer d’eux même », a-t-il suggéré.

    A titre comparatif, il a fait savoir que l’eau de mer dessalée revient à 160 dinars le mètre cube alors que le citoyen l’achète à 8 dinars……..

     

  • L'exemple français, les actions du pôle de compétitivité de la filière EAU

    L'exemple français, les actions du pôle de compétitivité de la filière EAU

    Lundi 10 mai

    SÉMINAIRE RÉPUBLIQUE DOMINICAINE / FRANCE

    10H00-11H30 – Heure locale

    16h00 – 17h30 – Heure France

    PROGRAMME

    Discours d’ouverture du Recteur de l’UNAPEC et de l’Ambassadeur de France

    Présentation du Pôle de Compétitivité  « France Water Team» par Anne RIBAYROL-FLESCH, Présidente de « France Water Team»

    Synergies entre laboratoires de Recherche, par Eric SERVAT, Directeur du Centre mondial de recherche sur l’eau de l’UNESCO (International Center for Interdisciplinary Research on Water Systems Dynamics – ICIREWARD)

    Employabilité, création de Start’Up, par les chefs d’entreprises start’Up/PME apportant des solutions à l’international :

    1-Européenne des traitement des eaux – Stéphane MORALES

    2-LYSA (gestion des services d’eau et d’assainissement dans le contexte des petites villes et quartiers périphériques, présente en HAÏTI) – François-Marie PERROT DE CHAMP

    3-MASCARA (désalinisation par énergie solaire) – Maxime THERRILLION

    4-NBC (entreprise franco-dominicaine) – Nicolas BREHM

    Cursus de formation des ingénieurs de l’eau dans le cadre des Pôles de Compétitivités

    La formation d’Ingénieurs/Chercheurs :  Master spécialisé eau pour tous

    Jean-Antoine FABYDirecteur de la Chaire « AgroParisTech -SUEZ »

    La Formation d’ingénieurs de l’eau et l’environnement

    Sandra NICOLLEResponsable du Service Relations Internationales de l’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg 

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6793946319112192000

  • SÉNÉGAL : la Sones inaugure une usine d’eau potable à Kédougou

    SÉNÉGAL : la Sones inaugure une usine d’eau potable à Kédougou

    SÉNÉGAL : la Sones inaugure une usine d’eau potable à Kédougou

    ….. Le projet d’approvisionnement en eau potable de Kédougou est achevé. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) a inauguré récemment l’usine qui renforcera l’approvisionnement des populations de la région en eau potable.

    La station de Kédougou, qui dispose d’une capacité de 2 200 m3 par jour fonctionne avec trois prises d’eau, dont une prise fixe et deux flottantes, situées à Itato. De l’avis de la Sones, cette localité est connue pour échapper aux caprices de la nature pendant la période sèche. L’eau brute passera par une canalisation de 200 mm de diamètre et 12 km de long pour approvisionner l’usine d’eau potable. ……

     

  • OMS – L’eau potable et l’assainissement reconnus comme un droit fondamental

    OMS – L’eau potable et l’assainissement reconnus comme un droit fondamental

    Le 28 juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu le droit à l’eau potable et à l’assainissement sûrs et propres comme un droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et du droit à l’exercice de tous les droits de l’homme. L’Assemblée générale a noté avec une vive préoccupation que près de 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, un chiffre obtenu par le Programme de surveillance commun OMS/UNICEF.

    Elle a instamment prié les États Membres de l’ONU et les organisations internationales d’apporter les moyens financiers, ainsi que les ressources et techniques nécessaires pour aider les pays les plus pauvres à fournir de l’eau potable et des services d’assainissement accessibles et abordables pour tous.

    En plus de l’accès toujours insuffisant à des sources améliorées d’eau potable, 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement de base. Environ 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année des suites de maladies liées à un accès insuffisant à l’eau potable et à des moyens d’assainissement.

    En septembre 2010, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a à son tour affirmé que le droit à l’eau et à l’assainissement découle du droit à un niveau de vie suffisant. Cette affirmation a conduit l’expert indépendant des Nations Unies chargé des obligations en matière de droits de l’homme liées à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, Catarina de Albuquerque, à déclarer que «cela signifie que pour l’ONU, le droit à l’eau et à l’assainissement fait partie des instruments juridiquement contraignants existant en matière de droits de l’homme.»

     

    plus d’informations : https://www.who.int/water_sanitation_health/recognition_safe_clean_water/fr/

  • En quoi la science ouverte change-t-elle les pratiques des chercheurs ?

    En quoi la science ouverte change-t-elle les pratiques des chercheurs ?

    TABLES RONDES

    Jeudi 10 juin de 10h à 16h

    Événement accessible en ligne

    Inscription gratuite mais obligatoire

    htpps://casuhal2021.sciencesconf.org

  • Renforcer l'intégration méditerranéenne : Une nouvelle vision pour la Méditerranée

    Renforcer l'intégration méditerranéenne : Une nouvelle vision pour la Méditerranée

    Wébinaire le 30 mars 2021 de 15h00 à 17h30

    simultanément en Français et en Anglais

    Le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) vous invite à participer à un webinaire de haut niveau sur le thème « Renforcer l’intégration méditerranéenne ».

    Le CMI a publié un rapport intitulé « Enhancing Mediterranean Integration » qui examine les différentes dimensions de l’intégration méditerranéenne dans le contexte actuel et fournit des recommandations politiques pour renforcer l’intégration méditerranéenne, au-delà des accords commerciaux.

    La série de conférences régionales du CMI fournira une présentation approfondie du sujet et associera des scientifiques et des chercheurs universitaires de renom pour discuter des conclusions du rapport et échanger des idées sur les multiples dimensions de l’intégration régionale en Méditerranée. La série de connaissances régionales consistera en plusieurs webinaires organisés tout au long de l’année 2021, chacun en partenariat avec un partenaire méditerranéen clé, et se terminera par un événement en face à face ou hybride, qui se tiendra plus tard en 2021.

    Le premier webinaire, qui aura lieu le 30 mars 2021, donnera un aperçu de la situation économique actuelle du bassin méditerranéen et proposera plusieurs axes de discussion, notamment la ou les formes que pourrait prendre l’intégration méditerranéenne, les obstacles structurels susceptibles de contrecarrer une intégration régionale et un développement économique forts, et la possibilité de développer une approche impliquant directement les acteurs essentiels du Nord et du Sud de la Méditerranée.

    Pour vous inscrire cliquez sur le lien ci-dessous

    docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScf22LjXoAcCSHugTiVGvjEFeX66q1AX9dKU-X9VBlkrP8oYQ/viewform

  • La valeur de l'eau – Rapport mondial des Nations Unies 2021

    La valeur de l'eau – Rapport mondial des Nations Unies 2021

    L’eau est une ressource unique

    L’eau est une ressource unique et irremplaçable, existant en quantité limitée. En tant que source de la vie, des sociétés et des économies, elle est porteuse de multiples valeurs et avantages. Mais contrairement à la plupart des autres ressources, il s’avère extrêmement difficile de déterminer sa valeur « réelle ».

    L’édition 2021 du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, intitulée « La Valeur de ‎‎l’eau», propose une analyse de la situation actuelle et des défis liés à l’évaluation de la valeur ‎‎de l’eau dans différents secteurs et selon différentes perspectives, et identifie les moyens de ‎‎promouvoir l’évaluation en tant qu’outil de développement durable….

    Suite du Rapport à télécharger sur la page suivante

    http://www.unesco.org/reports/wwdr/2021/fr

  • Sortir de l’inefficacité collective en mars 2023 ?

    Sortir de l’inefficacité collective en mars 2023 ?

    Alors qu’une « rare » conférence sur l’eau est prévue en mars 2023 aux Nations unies, Gérard Payen exhorte la communauté internationale à sortir de l’inertie pour faire de ce rendez-vous un évènement historique à la fois porteur de décisions politiques fortes et d’un agenda annuel afin d’atteindre l’Objectif 6 des ODD 2030 pour un accès universel à l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

    Les gouvernements discutent d’eau douce dans des événements internationaux en si grand nombre que leurs travaux sont aujourd’hui fragmentés, organisés en événements disparates, sans fil conducteur et peu coordonnés. Eux-mêmes, ainsi que la plupart des acteurs de la communauté internationale, ont du mal à s’y retrouver. ONU-Eau assure tant bien que mal une coordination technique mais la coordination au niveau politique des différentes actions liées à l’eau reste à inventer. Ces nombreux événements sont néanmoins utiles pour faire évoluer les connaissances et préparer des décisions futures. Par exemple, les Forums mondiaux de Mexico (2006) et d’Istanbul (2009) ont préparé la reconnaissance du droit de l’homme à l’eau potable en 2010, celui de Marseille (2012) et le Sommet de Budapest de 2013 ont contribué à l’adoption en 2015 d’un Objectif de Développement Durable (ODD) dédié à l’eau.

    En mars 2023, une Conférence internationale sur l’Eau se tiendra sous l’égide des Nations unies. Elle rassemblera tous les gouvernements sous la co-présidence du Tadjikistan et des Pays-Bas. Ce sera un événement majeur car seules les réunions ONU peuvent donner lieu au niveau mondial à des décisions politiques considérées comme engageantes par les États et faisant l’objet de suivis opérationnels dans le temps. Les nombreuses réunions intergouvernementales organisées par des États en marge de l’ONU peuvent aboutir à des conclusions utiles mais celles-ci restent habituellement sans lendemain car sans mécanisme institutionnel de suivi. Aux Nations unies, la plupart des réunions dédiées à des sujets Eau sont organisées par des agences ONU ou des secrétariats de traités internationaux spécialisés dans un domaine particulier concernant une partie seulement des enjeux de l’eau. Une conférence internationale qui traite de l’ensemble des enjeux de l’eau douce (eaux de toutes sortes et assainissement) est ainsi un événement rarissime à l’ONU. Alors que les enjeux de l’eau sont croissants, interagissent chaque année davantage et sous-tendent une grande partie des ODD, cette conférence de 2023 sera donc une des très rares occasions de prendre au niveau mondial des décisions collectives utiles pour une meilleure gestion des enjeux de l’eau.

    La vision cohérente des ODD

    En 2015, une révolution a eu lieu. L’adoption des ODD a conduit pour la première fois les gouvernements à considérer tous les grands enjeux de l’Eau dans un programme mondial. Jusque-là, seuls l’eau potable et l’accès aux toilettes faisaient l’objet d’objectifs communs. En 2015, cette vision très partielle a été complétée par des objectifs sur la gestion des ressources en eau, celle des pollutions et des eaux usées, les écosystèmes hydriques, les inondations, la participation des citoyens, l’eau dans les écoles, l’adaptation aux changements climatiques, le fonctionnement des villes, etc. Bref, une vision complète des enjeux de l’eau est apparue. Vingt cibles ODD sont directement liées à l’Eau. Formidable ! Hélas, depuis 2015, cela n’a pas changé grand-chose au niveau intergouvernemental. Comme si les errements antérieurs avaient repris leurs droits. En 2018, lors du Forum politique ONU de haut niveau sur le développement durable (HLPF), les gouvernements ont parlé d’eau pendant trois heures mais n’ont rien décidé de nouveau. Pire, en octobre 2019 lors de leur premier Sommet ODD, ils se sont gargarisés de leurs progrès en matière d’accès à l’eau potable en flagrante contradiction avec les statistiques mondiales qui laissent entrevoir que l’accès universel à l’eau potable ciblé pour 2030 ne sera pas atteint avant le 23e siècle au rythme des politiques actuelles. Depuis 2015, il n’y a pas eu de travaux intergouvernementaux visant à reconnaître et à corriger les insuffisances vers l’atteinte des cibles ODD liées à l’eau. Ce manque d’activité sur l’ensemble des aspects de l’eau résulte de l’absence de forum politique ONU dédié à l’eau. Contrairement à la plupart des grandes thématiques des ODD qui ont chacune une plateforme intergouvernementale dédiée se réunissant régulièrement au niveau politique, l’Eau n’a pas cette chance et reste déshéritée politiquement. Le besoin de cohérence et d’efficacité collective est criant mais très peu discuté tant sont nombreux les acteurs institutionnels, pays ou agences ONU, qui voient plus d’intérêts au statu quo.

    Une réunion politique ONU sur l’Eau est un événement rare, bien trop rare

    Certains disent que la Conférence internationale de 2023 sera la première depuis celle de Mar-del-Plata en 1977. C’est faire peu de cas de la réunion de 2005 de la Commission du Développement Durable de l’ONU qui a réuni tous les gouvernements pendant deux semaines et a conduit à une résolution ONU de neuf pages sur la gestion intégrée des ressources en eau, la préservation des écosystèmes, l’eau potable et l’assainissement, y compris le traitement et la réutilisation des eaux usées. Ceci étant, depuis 2005, les seules résolutions significatives ONU sur l’Eau ont été l’instauration de l’Année internationale de l’assainissement (2008), la reconnaissance en 2010 du Droit de l’homme à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et l’adoption en 2015 des ODD.

    La Conférence ONU de 2023 sera ainsi l’un des très rares événements permettant des décisions sur l’ensemble des enjeux de l’Eau. Ce sera l’occasion de donner plus d’efficacité aux travaux intergouvernementaux sur l’Eau en décidant d’organiser chaque année, comme cela se fait pour les autres grandes thématiques des ODD, une réunion intergouvernementale ONU sur l’ensemble des cibles ODD liées à l’Eau. Cela permettrait à la fois d’assurer une cohérence politique aux nombreux travaux éparpillés actuellement et de s’organiser pour atteindre l’ODD 6 et tous les objectifs mondiaux liés à l’Eau. Une telle décision ne pourra être prise en 2023 que si les esprits s’y préparent activement et l’anticipent suffisamment. C’est l’un des principaux enjeux du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui aura lieu à Dakar en 2022.

    La Conférence de 2023 décidera-t-elle de réunions politiques régulières des Nations unies sur l’ensemble des cibles ODD liées à l’Eau ? Si oui, cette conférence sera quasi-historique. Si cette occasion est manquée, la communauté internationale de l’eau ne pourra que se blâmer elle-même de la continuation de sa faible efficacité collective, du déficit d’attention politique portée à l’Eau et de la lenteur des progrès vers les cibles ODD liées à l’Eau.

    Article de Gérard PAYEN – Mentor de la session 2019-2020 de l’International Executive Master « Eau pour Tous »

  • Études de l'OCDE sur l'eau

    Études de l'OCDE sur l'eau

    L’eau est un élément essentiel à la croissance économique, à la santé humaine, à l’environnement. La gestion rationnelle des ressources en eau représente pourtant aujourd’hui un défi majeur pour les gouvernements du monde entier. Les problèmes sont nombreux et complexes : des milliards d’individus n’ont toujours pas d’accès à l’eau potable ni à un assainissement adéquat ; la concurrence s’accroît entre les différents usagers et usages de l’eau ; des investissements importants sont nécessaires au maintien et à l’amélioration des infrastructures de l’eau, aussi bien dans les pays membres de l’OCDE que dans les non-membres. Cette série d’ouvrages de l’OCDE propose des analyses et des orientations sur les aspects de la gestion des ressources en eau qui touchent à l’économie, à la finance et à la gouvernance. Ces aspects sont généralement au cœur du problème. Ce n’est qu’en les prenant en compte qu’une solution au problème crucial de l’eau pourra être trouvée.

     Retrouvez toutes les publications et wébinaires en cliquant sur le lien ci-dessous. Bonne lecture !

    https://www.oecd-ilibrary.org/fr/environment/etudes-de-l-ocde-sur-l-eau_22246223