Catégorie : Actualités

  • Retenues d’eau et bassines résistent-elles aux sécheresses récurrentes ?

    Retenues d’eau et bassines résistent-elles aux sécheresses récurrentes ?

    Sécheresses : en quoi les retenues et méga-bassines seraient-elles une solution ?

    La synthèse d’une géographe @MagaliReghezza et d’une hydrologue@florencehabets est beaucoup plus prudente sur la longue durée et au vue de résultats dans d’autres régions du monde car la sécheresse de cet été en France et les températures atteintes sont comparables à celles de pays maghrébains avant 2010 ou à celles des états bordant le Colorado.

    Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France.

    Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Quel est l’impact de la crise climatique sur ces événements ? Comment s’y adapter ? En quoi les retenues et méga-bassines peuvent être une solution ?

    Sécheresse et sécheresse sévère

    La sécheresse est souvent ressentie à travers ses effets : pas assez d’eau pour arroser sa pelouse, remplir sa piscine, mais aussi pour refroidir les centrales nucléaires ou irriguer les cultures. Cependant, en hydrologie, on définit la sécheresse comme un niveau de la ressource en eau qui se produit rarement, en général, pas plus d’une fois tous les 10 ans. Il y a plusieurs expressions de la sécheresse : de faibles niveaux d’eau dans les sols, dans les rivières et/ou dans les nappes, causés par un déficit de précipitations et/ou à des vagues de chaleur (air chaud et sec), qui s’accompagnent d’une évapotranspiration importante.

    Source de l’image : INRAE

    Source de l’article et développement sur Bonpote.com

    Les méga-bassines sont-elles des solutions viables face aux sécheresses ?

  • Face à la sécheresse, l'eau dans des "méga-bassines" ne coule pas de source

    Face à la sécheresse, l'eau dans des "méga-bassines" ne coule pas de source

    Méga-bassines, les « contre » développent leur opposition

    Alors que les épisodes de sécheresses se multiplient, les principaux syndicats agricoles et le gouvernement défendent la mise en place de retenues d’eau pour irriguer les cultures en été.
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    « Sachez que ce que vous allez voir est ce que la Sèvre Niortaise renvoie à la mer chaque heure en hiver. » Thierry Boudaud, président de la Coop de l’eau 79, sait combien ce réservoir d’eau, baptisé « méga-bassine » par ses opposants, est critiqué pour son gigantisme. Sous nos yeux s’étale un bassin de 5 hectares, fait de bâches plastiques étanches et de remblais de terre. D’une capacité de 241 000 m3, il est rempli à 60% en ce 14 juin. Un trésor en cette année marquée par une sécheresse aiguë. Selon Météo France, le déficit pluviométrique mensuel moyen dans les Deux-Sèvres était de 46,6% de janvier à mai.
    cf Etude du BRGM   PDF

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    A la tête de la contestation locale (Deux-Sevres), Julien Le Guet, guide et batelier sur le Marais poitevin tout proche. Selon lui, le principe même de pomper l’eau dans le sol est préjudiciable. « Ce projet est fait à l’envers. Il faudrait être en mesure d’estimer le volume prélevable qui ne remettrait pas en cause l’existence des nappes et des rivières », dénonce-t-il, en poussant sa barque sur les canaux.

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    Le débat sur les méga-bassines est plus large et moins tranché sur l’article de Francetvinfo.fr

    Le président de la Coop de l'eau 79, Thierry Boudaud, devant la retenue "SEV17, le 14 juin 2022 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres). (THOMAS BAIETTO / FRANCEINFO)La Coop de l’Eau, entreprise privée, manage la bassine des Deux-Sevres

     

     

    Source et plus :  francetvinfo.fr

  • Pour les BASSINES, le stockage de l’eau, un défi de demain

    Pour les BASSINES, le stockage de l’eau, un défi de demain

    Arguments bien équilibrés pour et contre les bassines

    La sécheresse exceptionnelle de cet été a ravivé le débat sur les bassines et les retenues d’eau. Le principe : stocker l’eau en hiver lorsqu’elle est abondante, afin d’en avoir une quantité disponible plus importante l’été pour l’irrigation.

    D’un côté, les agriculteurs mettent la pression pour mettre en œuvre ces moyens de stockage le plus rapidement possible.
    De l’autre, les écologistes sont persuadés qu’ils sont inutiles et néfastes pour l’environnement.
    Qui a raison ? Qui a tort ? Comme souvent, on va voir que le problème est complexe.

    …… / …..

    L’eau prélevée se ferait dans cette hypothèse au dépend des écoulements vers la mer, donc au dépend du volume d’eau des océans, qui constituent de toute façon un réservoir quasi-infini à cette échelle.
    Alors qui a raison ?
    Pour trancher, pas le choix, il faut faire appel aux études qui ont été réalisées sur le sujet.

    Que disent les études dans le cas général ?

    le cas de la France ne doit pas être généralisé aux pays où l’évaporation réduirait très fortement ce stockage à ciel ouvert.

     

    Source et plus  :  Flint.media

    Après cet article dont la conclusion est plutôt « Pour »
    le débat se poursuit avec les « Contre » après-demain. Bassines, contre ?

     

     

  • Le cycle de l'eau s’accélère et va produire des phénomènes climatiques plus extrêmes

    Le cycle de l'eau s’accélère et va produire des phénomènes climatiques plus extrêmes

    Cycle de l’Eau et Climat

    Le changement climatique est en train de causer une accélération du cycle de l’eau au niveau planétaire, en modifiant la salinité des océans, des lacs et des rivières. À chaque degré de réchauffement gagné, les risques de sécheresses et de précipitations diluviennes sont démultipliés.
    Les données satellites révèlent un changement inquiétant dans le cycle de l’eau global de la Terre. Le cycle de l’eau est le parcours qui s’effectue naturellement entre les grands réservoirs d’eau de notre Planète. L’énergie du Soleil et la chaleur sont à l’origine de ce parcours, en favorisant l‘évaporation de l’eau et son déplacement dans l’atmosphère.

     

    Source et plus : Futura-sciences.com
    Earth’s water cycle satellite data reveal

    L’accélération du cycle de l’eau pourrait suralimenter les épisodes de précipitations, les rendant plus extrêmes. © UNSW
  • La durabilité des océans, un engagement prioritaire de l’IRD

    La durabilité des océans, un engagement prioritaire de l’IRD

    Source and more : Institut de Recherche pour le Développement

    Les grands axes de recherche marins sur les océans

    >> Inventorier la biodiversité marine

    Pour les scientifiques, recueillir des connaissances sur la biodiversité marine représente un défi d’une ampleur inédite. Les milieux évoluent très vite, avant même d’avoir été caractérisés, et il est difficile de trouver des approches pour gérer durablement et équitablement des ressources désormais soumises à un total bouleversement.

    Dans ce contexte, les scientifiques sont sur tous les fronts, explorant les milieux littoraux (lagunes, mangroves et estuaires), côtiers (sur le plateau continental), et hauturiers. Récemment, des chercheurs embarquaient pour la campagne RESILIENCE dans l’océan Indien sur la productivité biologique et la structuration des écosystèmes pélagiques. Une autre mission océanique, la campagne SOKOWASA, a été menée au sud des îles Fidji, apportant des données sur l’état de santé des écosystèmes marins dans des zones d’intérêt écologique. Une mission réalisée à Fernando de Noronha au Brésil a permis d’améliorer notre connaissance de la distribution spatiale des poissons dans l’archipel, donnant des outils pour engager un dialogue qui combine la préservation de la biodiversité et des activités économiques basées sur l’exploitation raisonnée et durable de l’océan.

    © IRD – Patrice Brehmer

    >> Affronter les pollutions

    Le fonctionnement et la productivité des écosystèmes, et la santé humaine sont menacés par une pollution extrêmement importante entraînant la prolifération anormale d’éléments naturels (algues, méduses, étoiles de mer…).

    Face à ce constat, les scientifiques ont développé des projets tels que VectoPlastic, qui, jusqu’en 2025, mettra en place des méthodes afin de répondre aux objectifs suivants :

    • Estimer l’abondance des principaux pathogènes et leurs gênes de virulence et de résistance aux antibiotiques sur les plastiques et les organismes
    • Démontrer le transfert de pathogènes associés aux plastiques vers deux modèles d’intérêts économiques (le poisson Siganus sutor et la crevette Penaeus monodon)
    • Une fois ingérés, évaluer la persistance des pathogènes associés aux plastiques dans les deux espèces jusqu’aux étalages de vente
    • Décrire les pratiques des pêcheurs, des producteurs, des vendeurs, des consommateurs et analyser la perception des différents acteurs aux risques sanitaires des plastiques
    • Evaluer un risque sanitaire intégré à la consommation des produits de la mer en associant les données biologiques et sociales
    • Faire des recommandations aux pouvoirs politiques pour limiter les risques sanitaires associés aux plastiques

    Des recherches sont également menées sur la préservation d’écosystèmes aux enjeux socio-économiques importants. Des travaux de scientifiques français et béninois et français ont ainsi révélé les fortes variations naturelles que connait la salinité de la lagune Nokoué au Bénin. Le déséquilibre de ces mécanismes pourrait menacer la pérennité de ce vaste écosystème qui est le garde-manger des populations alentour.

    >> Surveiller les coraux

    20% des récifs coralliens, qui abritent le quart de la biodiversité marine mondiale, ont d’ores et déjà disparu. Les scientifiques de l’IRD sont très mobilisés pour comprendre les phénomènes à l’œuvre, découvrir les capacités des coraux à s’adapter aux nouvelles conditions naturelles et identifier d’éventuels moyens pour les y aider. Ils sont sur la brèche, menant leurs travaux dans les aquariums, dans les lagons, et même dans un site naturel préfigurant les conditions d’acidité attendues pour la fin du siècle.

    Une équipe de chercheurs franco-japonaise a étudié l’impact de l’acidification des océans sur Peneroplis spp., une espèce de foraminifères benthiques tropicaux jouant un rôle d’architecte au sein des constructions carbonatées constituant les récifs coralliens. Leurs résultats, publiés dans la revue Scientific Report le 16 avril, montrent que si cette espèce est particulièrement sensible à l’acidification des océans, mise en situation extrême, elle fait preuve d’une certaine capacité à résister et à s’adapter à cet impact du changement climatique.

    Yunne Shin, chercheuse IRD, décrit des modèles qui servent à représenter le fonctionnement des écosystèmes marins

     

    Notre océan est malade / Nouvelle-Calédonie

    https://www.ird.fr/la-durabilite-des-oceans-un-engagement-prioritaire-de-lird

     

  • Irak. « Sans eau nous n’avons pas de vie »

    Irak. « Sans eau nous n’avons pas de vie »

    Source et plus … : OrientXXI

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    Selon la Banque mondiale, deux tiers des agriculteurs irakiens avaient accès à des sources d’irrigation avant cette année-là, mais au cours des trois années suivantes, ce chiffre est tombé à seulement 20 %. Les estimations du gouvernement indiquent que le changement climatique a également causé la perte de 75 % du bétail (moutons, chèvres et buffles).

    Débit d’eau annuel en Irak
    BCM = Millards de mètres cubes (MMC)

    Outre le gaspillage agricole, l’Irak perd chaque année environ 14,7 % de ses réserves d’eau par évaporation, un taux très élevé par rapport à d’autres pays. Le lac Tharthar, le plus grand réservoir naturel d’eau en Irak, a perdu plus de 50 % de son eau stockée. La région des marais, le plus grand plan d’eau naturel et la plus grande zone humide du Proche-Orient, perd environ 75 m3 par seconde en raison de l’évaporation, selon l’administration locale de Souk Al-Shuyoukh, district de Nassiriya sud. C’est comme si l’Irak était un chaudron dans lequel l’eau bouillait furieusement.

    ÉCONOMIE ENVIRONNEMENT SAFAA KHALAF

    https://orientxxi.info/magazine/irak-sans-eau-nous-n-avons-pas-de-vie,5173

  • « Marcher sur l’eau », le documentaire qui conjugue climat et droits humains – NIGER

    « Marcher sur l’eau », le documentaire qui conjugue climat et droits humains – NIGER


    « Marcher sur l’eau  » faisait partie de la sélection  » Cinéma pour le climat  » de la 74e édition du Festival de Cannes, en 2021. © Films du losange

    « Marcher sur l’eau », le documentaire qui conjugue climat et droits humains – NIGER

  • Stress hydrique : les pays qui seront les plus affectés à l'horizon 2040

    Stress hydrique : les pays qui seront les plus affectés à l'horizon 2040

    Journée Mondiale de l’Eau

    Selon la définition de l’ONU, « lorsqu’un territoire prélève 25 % ou plus de ses ressources renouvelables en eau douce, on considère qu’il est en situation de stress hydrique ». À l’échelle mondiale, seulement un peu plus de 18 % du total des ressources renouvelables en eau douce étaient prélevées en 2018. Mais à l’échelle régionale cependant, certains territoires connaissent déjà de graves problèmes de pénurie d’eau. Dotés d’un climat naturellement aride ou semi-aride, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient présentent les niveaux de stress hydrique les plus élevés au monde et subissent déjà de plein fouet les effets du changement climatique. Ailleurs sur la planète, certains pays d’Asie centrale et du Sud, mais aussi d’Amérique latine et d’Europe (Espagne, Italie,…) sont déjà classés en niveau de risque « élevé ».

    Comme le montrent les projections du World Resources Institute pour 2040, la raréfaction des ressources en eau est malheureusement amenée à s’aggraver. Un rapport de l’Economist Intelligence Unit indique que « l’urbanisation galopante, la croissance démographique, le changement climatique et le développement économique exercent une pression sur les systèmes d’approvisionnement en eau ». Selon les prévisions, 44 pays seront confrontés à des niveaux de stress hydrique « extrêmement élevés » ou « élevés » à l’horizon 2040. Comme l’avertit ce rapport, « dans le même temps, l’élévation du niveau des mers place un nombre croissant de territoires, notamment en Asie de l’Est et du Sud-Est, dans une situation de risque accru d’inondations, pouvant submerger les systèmes d’assainissement et polluer les sources d’eau potable ».

    Source : Statista.com – Tristan Gaudiaut,

     

     

  • La posture de manager à repenser ?

    La posture de manager à repenser ?

     Les collaborateurs ne seront plus les mêmes qu’avant.

    Le 29/05/2020 par Raphaël H. Cohen

    L’impact émotionnel du confinement va certainement changer les interactions professionnelles. Plutôt que de se sentir désemparés, c’est l’occasion, pour les cadres, de rebondir en capitalisant sur les enseignements que leurs équipes ont pu tirer de cette période.

    Avec la fin du confinement, il y a désormais deux catégories de managers : ceux qui imaginent que, avec le « retour à la normale », ils retrouveront leurs équipes « comme avant », qu’ils pourront diriger « comme avant » – ils appartiennent vraisemblablement à la catégorie des cadres qui perçoivent leurs collaborateurs comme une force de travail – et il y a ceux qui auront compris que « l’après confinement » ne sera jamais plus comme « l’avant » et qu’un changement de posture sera indispensable.

    C’est un véritable traumatisme qui a secoué le monde du travail : il ne s’agit pas là de parler du télétravail imposé, des changements de processus qui ont dû être improvisés ou encore de la digitalisation forcée ; il s’agit d’évoquer le vécu des collaborateurs qui ont, avec cette pandémie, été marqués de manière indélébile.

    Une peur qui ne disparaît pas

    Il y a d’abord la peur. La peur de la mort notamment, car certains ont dû faire le deuil d’un proche ou ont craint pour eux-mêmes après avoir été contaminés. …..
    …… …… …../ ……

    To be continued, more on : Harvard Business Review

     

  • Et si on rendait la formation managériale obligatoire ?

    Et si on rendait la formation managériale obligatoire ?

    Naît-on manager ou le devient-on ?

    Source and more : Harvard  Business Review

    Manager. Voilà un rôle qui éveille bien des questions. A quoi sert-il ? Qu’est-ce qui fait un bon manager ? Naît-on manager ou le devient-on ?

    Investi de tous les rôles, pris en étau entre des injonctions parfois difficiles à concilier – communiquer sans trop en dire, créer du lien sans faire d’ingérence, donner du rythme sans être « control freak », maintenir la flamme sans mettre la pression – être manager ne s’improvise pas. Pourtant, seuls 13% des encadrants français estiment que leur entreprise leur a appris à exercer ce métier. A l’heure où une énième réforme de la formation professionnelle est discutée, il semble urgent de questionner le sujet.

    ….to be continued

  • Les eaux souterraines sont-elles un moyen pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique ?

    Les eaux souterraines sont-elles un moyen pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique ?

    3 mn sur France-Info

    Interview : Yvan Altchenko, enseignant chercheur sur le campus de Montpellier d’AgroParisTech, l’institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement décrypte aujourd’hui la question du problème de la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.

     

    ECOUTER sur
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/au-fil-de-l-eau/les-eaux-souterraines-sont-elles-un-moyen-pour-ameliorer-la-securite-alimentaire-en-afrique_5110243.html