Catégorie : Actualités

  • Éco-pâturage au campus AgroParisTech de Montpellier

    Éco-pâturage au campus AgroParisTech de Montpellier

    Ca y est !

    Ils sont arrivés, nos assistants débroussaillage à quatre pattes : nous avons le plaisir de vous présenter ce petit troupeau de poneys spécialistes de l’entretien des espaces verts dans le respect de l’environnement, accompagnés pour l’acheminement sur site par des chiens de berger…de l’animation sur le campus en cette période estivale !

    En effet pendant 3 mois, Ecozoone* (https://www.ecozoone-ecopaturage.com/) , entreprise de l’économie sociale et solidaire, se charge du déplacement, de l’installation et du suivi des animaux ce qui inclut bien sûr, la prophylaxie, le suivi vétérinaire, et l’assurance de ce sympathique et gageons-le, efficace cheptel…

    Avec un peu de chance, les premiers étudiants arrivés en septembre auront le plaisir de faire connaissance avec ces poneys, qui oeuvrent désormais sur le domaine. Quant à nous, et à ceux d’entre vous qui auront l’occasion de nous rendre visite dans le Sud, l’été sera égayé par ces rencontres à l’ombre des oliviers…

    *Sur le volet environnemental et du bien-être animal, Ecozoone s’engage pour :

    • « Une conduite de troupeau plus écologique,
    • Un choix des races rustiques et locales,
    • Une charge pastorale qui optimise la qualité des milieux (pas de surpâturage, ni de pâturage intensif),
    • Une revalorisation de l’eau de pluie sur ses bâtiments d’élevage,
    • La favorisation des déplacements à pied ou en véhicules légers (vélo) pour les bergers
    • L’utilisation de postes de clôture solaires afin de limiter les recharges des batteries,
    • La mise en place de tri sélectif dans les caravanes des bergers,
    • Des traitements propres »

  • Collaboration entre la Holding Company for Water and Wastewater au Caire et APT pour l’organisation de formation courte dédiée aux managers de l’eau et assainissement

    Collaboration entre la Holding Company for Water and Wastewater au Caire et APT pour l’organisation de formation courte dédiée aux managers de l’eau et assainissement

    Formation courté organisée pour les managers de la Holding Company for Water and Wastewater au Caire et dans toute l’Égypte

    La Holding Company for Water and Wasterwater organise une formation sur les mécanismes de développement du service clientèle

    L’ingénieur Mamdouh Raslan, Chairman de la Holding Company for Water and Wastewater pour l’eau potable et l’assainissement, a souligné aujourd’hui, mercredi 16 juin 2021, l’importance de développer des mécanismes de travail dans les secteurs financier, commercial et du service à la clientèle, de faciliter, de simplifier et d’assouplir les procédures de passation des marchés et de mettre en place des contrôles pour assurer la responsabilité pour les lectures réelles, afin d’assurer la fourniture d’un service exceptionnel aux citoyens.La Holding pour l’Eau Potable et l’Assainissement a organisé une formation, en coordination avec de nombreux experts et spécialistes d’AgroParisTech, avec la participation des directeurs des services financiers, commerciaux et du service client pour renforcer les capacités et qualifier ses cadres dans le domaine du service à la clientèle et les services financiers et commerciaux des filiales au niveau de la République.Le cours de formation comprenait une discussion sur les mécanismes de développement d’une base de données de gestion du service client, l’audit et l’identification des faiblesses et des points forts des sociétés affiliées en ce qui concerne la fourniture de services aux clients, afin de déterminer les critères selon lesquels les services commerciaux et financiers peuvent être développés. Dr Rifaat Abdel Wahab, responsable du programme de formation et consultant en recherche et développement à la Holding pour l’eau potable et l’assainissement, a souligné l’importance du transfert de savoir-faire et de la mise à profit des technologies de pointe dans les sociétés françaises d’eau pour développer et améliorer le service client, le service financier et les services commerciaux, qui se répercutent directement sur le citoyen.Il a ajouté que le sujet du cours aborde les mécanismes de développement du service client, le système de facturation, le nombre d’abonnés et la présentation des offres des filiales sur une période de deux jours de formation, pour parvenir aux recommandations et orientations les plus importantes qui peuvent être appliquées au cours de la période à venir.La formation, lancée par la Holding pour l’Eau Potable et l’Assainissement en coopération avec les autorités françaises, avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD) et de SUEZ, vise à améliorer les aspects financiers et commerciaux, développer le service client et créer des leaders qualifiés pour l’avancement du secteur de l’eau potable et de l’assainissement.Il a souligné qu’un stage de formation se tiendra au Caire du 27 juin au 1er juillet prochain en présence d’experts et de spécialistes français, dans le but de de former des cadres au sein de la Holding et de ses filiales.Dr. Mohsen Abdel Gaid, chef du secteur financier et commercial, a fait une présentation examinant la vision de la société Holding pour atteindre le niveau de l’industrie mondiale dans la gestion des entreprises d’eau potable et d’eaux usées en Egypte. Sa mission est de gérer l’eau potable et d’aider les entreprises de traitement des eaux usées à fournir leurs services conformément aux normes égyptiennes sur les fondements de l’économie et du développement durable.Il a expliqué que l’une des tâches les plus importantes des affaires commerciales est de terminer les procédures de passation de marchés pour les nouveaux abonnés, d’ouvrir leurs fichiers et enregistrements, de saisir leurs données sur l’ordinateur, d’ouvrir les enregistrements des compteurs et de suivre leur lecture, de superviser et d’élaborer la facturation du système de consommation d’eau des clients et superviser l’organisation de la communication et des échanges d’informations entre les agences. Il faudra aussi participer à la préparation des études commerciales, proposer des systèmes et des procédures nécessaires au renforcement de la fonction de contrôle et d’inspection pour éliminer les branchements illégaux.Il a indiqué que le secteur commercial est en contact permanent avec les départements du secteur de l’appui technique, le secteur financier, le bureau technique, les ressources humaines et les projets.

    https://www.albawabhnews.com/4369709

  • Collaboration entre le RWESCK-KNUST et AgroParisTech pour l’organisation de formation courte dédiée aux managers de l’eau et assainissement

    Collaboration entre le RWESCK-KNUST et AgroParisTech pour l’organisation de formation courte dédiée aux managers de l’eau et assainissement

    Formation courté organisée pour les managers de la Ghana Water Company Limited à Kumasi (Ghana) sur les sujets suivants : eau non facturée et les application digitales innovantes pour les services publics d’eau

    https://www.youtube.com/watch?v=YvnNsRLsItg

  • SAVE THE DATE – 24 juin 2021- Eau et agriculture dans le monde arabe

    SAVE THE DATE – 24 juin 2021- Eau et agriculture dans le monde arabe

    Le développement agricole des pays arabes est intrinsèquement lié aux problématiques de la gouvernance de l’eau, car l’agriculture présente à elle seule environ 85 % des prélèvements totaux en eau au Moyen-Orient. Compte tenu de cette situation, et prenant en considération que la région du Moyen-Orient est présentée comme l’une des plus pauvres en eau d’ici 2050 (World Resource Institute, 2019), il devient urgent de repenser le modèle agricole qui se trouve à l’origine de ce déséquilibre. Un modèle agricole moins tourné vers l’export et davantage axé sur les spécificités géographiques et hydriques de chaque pays, permettrait-il de lutter efficacement contre la « pénurie d’eau » dans la région ?

    Enfin, poser la question de l’eau, nous invite également de considérer le ou les cadres juridiques qui gouvernent cette ressource. La journée d’étude « Eau & Agriculture au dans le monde arabe » vise donc à proposer une analyse comparative sur les enjeux agricoles et hydriques dans la région.

    Avec la participation de : Delphine ACLOQUE, Khaled AMRANI, Habib AYEB, Alain CARIOU, Sara FERNANDEZ, Ahmed HAJ ASAAD, Roland RIACHI, Thierry RUF, Raya STEPHAN et Julie TROTTIER.

    Inscription

    https://zoom.us/webinar/register/WN_OsrnvyxeTgydtM83kuveHA

  • Communiqué de Presse – Signature d’un nouveau partenariat pour 4 ans entre AgroParisTech_Fondation SUEZ, AFD, AERMC et ESSEC

    Communiqué de Presse – Signature d’un nouveau partenariat pour 4 ans entre AgroParisTech_Fondation SUEZ, AFD, AERMC et ESSEC

    AgroParisTech, SUEZ, la Fondation SUEZ, l’Agence Française de Développement signent, avec à leurs côtés l’ESSEC Business School et l’Agence de l’eau Rhône
    Méditerranée Corse, un nouveau partenariat de 4 ans, pour la Chaire AgroParisTech « SUEZ – Eau pour Tous »

    • Depuis 2009, 300 managers et directeurs des services formés au management stratégique des services d’eau et d’assainissement venant de 55 pays de quatre continents
    • Un partenariat pédagogique et scientifique étendu, labellisé UNESCO pour ses travaux, recherches et formations, répondant au défi de l’accès à une eau et un assainissement de qualité pour tous (ODD 6) AgroParisTech, SUEZ, la Fondation SUEZ avec l’Agence Française de Développement, l’ESSEC Business School et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, s’engagent pour une Chaire partenariale de classe mondiale de quatre ans, afin de répondre aux défis climatiques et urbains des pays émergents et bâtir un environnement durable dès maintenant. Le partenariat académique est également étendu avec la mise en place d’accords avec deux établissements africains (UCAD-ESP au Sénégal, KNUST au Ghana). Ce projet pédagogique et scientifique au cœur du pôle Eau d’AgroParisTech et du Centre International de l’Unesco porte une offre de formations enrichie avec notamment le développement du « e-learning ».
    Garantir l’accès de tous à une eau et un assainissement de qualité, tout en assurant une gestion durable des ressources en eau, représente un défi considérable pour les opérateurs des services publics ou privés, notamment dans les pays émergents et en développement. Créée en 2009, la Chaire AgroParisTech SUEZ-Eau pour Tous, centre de formation et de recherche unique, ayant déjà formé près de 300 managers et dirigeants des services d’eau et d’assainissement des pays en développement, répond à la volonté de SUEZ et d’AgroParisTech de
    contribuer au renforcement des compétences des cadres et dirigeants pilotant ces services et participer ainsi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU.
    Avec l’accélération de l’urbanisation et du changement climatique, AgroParisTech, SUEZ, la Fondation SUEZ et l’AFD poursuivent leur partenariat pour construire un centre de classe mondiale de formations au management stratégique des services publics d’eau et d’assainissement, à destination des cadres dirigeants et équipes de direction générale, des hauts-managers en instance d’accéder à ces fonctions et des cadres opérationnels ou fonctionnels en position de management. L’ESSEC, établissement leader de la formation en management en
    Europe, dont l’ambition est d’accompagner et influencer la transition écologique et sociale de nos sociétés par la formation et la recherche, devient nouveau partenaire académique et contribuera à enrichir la pédagogie orientée résultats et service sur le management stratégique et de projets.

    Une Chaire au cœur du Pôle Eau d’AgroParisTech
    Ancré dans l’écosystème universitaire de recherche montpelliérain, ce pôle s’appuie sur une dynamique universitaire régionale. AgroParisTech est membre de l’Institut montpelliérain de l’Eau et de l’Environnement, du Centre International de Recherche Interdisciplinaire sur la dynamique des systèmes hydriques, labellisé UNESCO, en raison de ses formations d’excellence, travaux et recherches internationaux sur l’eau, et porteur de la KIM WATERS au sein de l’i-Site Montpellier Université d’Excellence (MUSE). Montpellier accueille en outre le pôle de
    compétitivité eau France Water Team et renforce les liens avec les professionnels du secteur de l’eau.

    La Chaire est au cœur de ce pôle d’excellence. Les formations de la Chaire sont déployées depuis 2021 à distance, pour consolider ainsi ses actions et renforcer
    son rayonnement international.

    La Chaire propose :
    • des formations sur les différentes fonctions d’une entreprise de service public de l’eau et de l’assainissement, ses enjeux globaux (exploitation des infrastructures, gestion clientèle, gestion des ressources humaines, gestion du patrimoine, contrôle des coûts, finance …) pour permettre aux responsables de diagnostiquer, fixer des objectifs à moyen et long terme, construire les plans d’action afférents, les piloter ;
    • des formations sur les problématiques de direction générale : management et planification stratégiques, cadrage et coordination des plans d’actions par fonction, relations institutionnelles, relations avec les parties prenantes ;
    • des formations sur le management de projet : cadrage, diagnostic opérationnel, conception d’un plan d’action, conduite, réception, méthodologies et outils, résolution de problèmes
    • des formations continues à l’international auprès des acteurs de l’eau in situ (Afrique et Asie notamment).

    Le MS OpT – International Executive Master « Eau pour Tous » proposé par la Chaire et porté par AgroParisTech est accrédité par la Conférence des Grandes Écoles et enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles.
    L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, établissement public du ministère français de l’environnement qui se consacre à la préservation de l’eau dans le bassin-versant français de la Méditerranée, est partenaire de la Chaire par le financement de bourses pédagogiques, dans le cadre de sa politique internationale d’intervention pour l’accès à l’eau et l’assainissement dans les pays du Sud.
    La Chaire développe des formations au Sud, pour davantage de transferts de savoir-faire vers des écoles de management internationales ou des centres d’excellence africains ou asiatiques, en enseignement supérieur et en recherche, afin d’établir une stratégie de déconcentration des formations et de renforcement des capacités des organismes de formation partenaires au Sud.
    Un lieu de rencontre entre opérationnels et chercheurs.

    La Chaire soutient des programmes de recherche visant au développement de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement par l’amélioration du management des services, notamment par l’analyse des conditions économiques, politiques, institutionnelles et managériales, et par l’analyse du cadre de gouvernance. Les actions de recherche sont définies sur la base des propositions du Conseil Scientifique, dont les membres sont des personnalités reconnues de la recherche. La Chaire entend favoriser la progression et le partage des savoirs, en étant un lieu de rencontre entre managers des services de l’eau et de l’assainissement, et chercheurs.

    Elle organise tous les deux ans des rencontres scientifiques destinées à un public international.

    Bertrand Camus, Directeur Général du Groupe SUEZ et Président de la Fondation :

    « SUEZ et la Fondation SUEZ sont fiers de renouveler leur engagement au sein de la Chaire AgroParisTech « SUEZ-Eau pour Tous ».
    Nos services sont essentiels à la qualité de vie, à la santé, au développement économique. La pédagogie autour
    des métiers de l’Eau et de l’Assainissement est essentielle pour façonner un environnement durable, dès
    maintenant. La Chaire permettra de partager et renforcer les compétences des services des pays en
    développement, avec des formations de qualité avec un rayonnement international. »

    Gilles Trystram, Directeur Général d’AgroParisTech :

    « L’enjeu mondial de l’eau, de sa distribution et des services associés est majeur et AgroParisTech est fier de poursuivre des actions de formation engagées depuis
    plusieurs années déjà à l’échelle internationale. Le partenariat avec l’ESSEC, SUEZ et l’AFD est dynamisant, se déroule dans un cadre très ouvert, et allie des compétences complémentaires. La Chaire AgroParisTech-SUEZ « Eau pour Tous » a atteint une visibilité mondiale certaine et c’est un objectif de la développer encore comme
    d’irriguer les autres formations d’AgroParisTech dans le domaine de l’eau des avancées construites dans cette chaire. »

    Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement :

    « Je me réjouis que l’AFD poursuive sa mobilisation au service du 6e Objectif de développement durable (ODD) sur l’accès à l’eau potable et
    l’assainissement – en faveur duquel elle investit plus d’un milliard d’euros par an au bénéfice de plusieurs millions de personnes, notamment en Afrique – dans le cadre d’un partenariat avec AgroParisTech, SUEZ, et la Fondation SUEZ. Cette collaboration permettra aux acteurs du secteur de se former dans une Chaire aux offres pédagogiques étendues, à la croisée de nombreux ODD sur l’accès à une éducation de qualité, les villes et les communautés durables ou l’égalité de genre. Cet investissement dans le capital humain constitue un élément indispensable pour
    garantir la performance et la pérennité des financements que nous octroyons dans la gestion de l’eau et de l’assainissement. »

    Laurent Roy, Directeur Général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse :

    « Les 6 agences de l’eau
    contribuent dans le cadre de la loi OUDIN-SANTINI au financement de programmes de coopérations décentralisés traitant de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène élaborés par les collectivités territoriales de leur bassin. Dans les pays où se tissent des coopérations décentralisées, le renforcement des compétences des techniciens et ingénieurs de l’eau tel que le propose La Chaire AgroParisTech SUEZ, offre l’opportunité de développer la gestion durable des services et des ressources en eau. Face au changement climatique, des stratégies
    d’adaptation doivent être proposées par les gestionnaires de l’eau, notamment la gestion patrimoniale des équipements, la lutte contre les fuites ou encore, l’assainissement et la réutilisation des eaux usées traitées comme des ressources alternatives à développer. »

    Vincenzo Vinzi, Directeur Général de l’ESSEC Business School :

    « Alors que les crises environnementales constituent le challenge prioritaire de l’humanité, l’accès durable à la ressource fondamentale qu’est l’eau est un défi auquel il est urgent de répondre. Ce partenariat de l’ESSEC avec AgroParisTech, SUEZ, la Fondation SUEZ et l’Agence Française de Développement témoigne de la volonté collective d’enclencher un changement profond
    pour accompagner et influencer la transition écologique et sociale de nos sociétés par la formation et la recherche, par la mise en place d’une démarche ambitieuse en lien avec la diversité des parties prenantes et des territoires. »

    La Chaire depuis sa création (2008 à 2020)
    • 13 promotions du MS OpT – International Executive Master « Eau pour Tous » (7 francophones et 6
    anglophones) ;
    • 243 auditeurs formés au sein de l’International Executive Master pour le titre de « Manager des services urbains d’eau et d’assainissement » venant de 55 pays sur 4 continents ;
    • Plus de 100 sociétés et institutions de l’eau et de l’assainissement d’Asie et d’Afrique renouvellent
    l’inscription de leurs managers à l’International Executive Master ;
    • Plus de 50 intervenants, professionnels des secteurs de l’eau et l’assainissement, et une trentaine de
    coaches par promotion, dont une vingtaine de collaborateurs SUEZ ;
    • 48 Directeurs Généraux formés au Management Stratégique venant de 20 pays d’Afrique et d’Asie.

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6805864961575809024/

  • MAROC – Le manque d'eau menace le Maghreb

    MAROC – Le manque d'eau menace le Maghreb

    Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, qualifiée par les experts de stress hydrique. Dont les premières victimes sont les petits paysans de la région.

    En février 2020, Arezki Barraki, ministre des ressources en eau, assure que « L’Algérie n’est pas en situation d’alerte ou de stress hydrique ». Pourtant, ce pays et ses voisins n’atteignent plus le seuil de 1 000 m3/habitant/an au-dessous duquel la vie sociale et le développement économique sont difficiles selon le chercheur suédois Martin Falkenmark. Si bien que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)1 et le World Ressources Institute (WRI)2 ont, contrairement au ministre algérien, déclaré le Maghreb en état de stress hydrique élevé.

    CONCENTRATION DES ÉPISODES PLUVIEUX

    Les stocks d’eau diminuent, car ils dépendent en grande partie de la pluviométrie. « La quantité de pluie qui tombe annuellement n’a pas baissé considérablement », tempère Jamila Tarhouni. Selon la directrice du laboratoire de Sciences et technologies de l’eau à l’Institut national agronomique de Tunis, « ce qui a changé, c’est la concentration des épisodes pluvieux. Alors que la pluie s’étalait dans le temps et profitait aux sols, la durée des précipitations actuelles est courte quand la quantité peut être grande. Cela provoque des inondations et des érosions, car nos surfaces sont altérées par la déforestation et l’urbanisation ».

    « Les épisodes pluvieux, en plus d’être courts, sont immédiatement suivis d’un temps ensoleillé et sec, ajoute Malek Abdesselam, maître de conférences en hydrogéologie à Tizi-Ouzou. Dans ces conditions, l’eau s’évapore vite et la ponction des nappes souterraines s’intensifie : la pluie n’empêche plus le pompage des eaux par les agriculteurs. »

    DES RÉSEAUX D’ÉPURATION INSUFFISANTS

    Les pays du Maghreb augmentent leur capacité à stocker les eaux de surface. Le Maroc dispose ainsi de 144 barrages, chiffre dont l’Algérie veut se rapprocher d’ici 2030. La Tunisie a 34 unités, le double de la Libye qui en compte 16.

    Ces pays s’intéressent aussi aux eaux non conventionnelles. Les usines de dessalement se multiplient sur les 7 000 km de littoral maghrébin. L’Algérie fait office de leader avec 21 usines réalisées en moins de 20 ans. Le Maroc a emprunté 130 millions d’euros pour la construction à Agadir de la deuxième plus grande station de la région après celle d’El Maqtaa à Oran. Tunis compte sur un prêt de 306 millions d’euros pour réaliser une usine à Sfax.

    Le talon d’Achille de l’Afrique du Nord reste l’épuration des eaux usées, puisqu’elle lui dédie à peine 260 usines, dont 170 sont en Algérie. En comparaison, la France en a plus de 20 000. « Pourtant, dit Abdesselam consterné, 80 % de l’eau domestique va dans les égouts qui se déversent souvent dans la mer ».

    Pour répondre à la demande du consommateur, des plans d’envergure sont lancés ici et là. Le Plan Maroc vert est suivi de Generation green 2020-2030 et Forêts du Maroc. La Tunisie veut planter 100 millions d’oliviers alors qu’en Libye, Mouammar Kadhafi avait réalisé le projet pharaonique de la Grande Rivière artificielle constituée de stations de pompage de l’eau des nappes sahariennes pour desservir la population en eau potable et développer une agriculture locale, transformant des pans entiers du désert en vergers sous serres.

    Mais malgré ces efforts, « les disponibilités en eau douce par habitant dans les pays du Maghreb ont chuté de plus de 60 % au cours des 40 dernières années »3, notamment parce que les capacités de stockage de l’eau sont limitées en partie par le manque d’entretien.

    Ainsi, la production des usines de dessalement n’est jamais à son maximum. La quantité d’eau gardée par les barrages régresse à cause de l’envasement. « Oued El Kebir, le premier barrage d’Afrique du Nord en service depuis 1928, est carrément à l’arrêt à cause de la sédimentation », se désole Tarhouni. « L’entretien des usines et des barrages fait défaut, ajoute Abdesselam. De même pour les raccordements. Malgré les recommandations de l’État, les entrepreneurs préfèrent les matériaux chinois qui sont moins chers que la production locale, pourtant de meilleure qualité. C’est pourquoi les fuites se multiplient très vite ».

    Franck Galland le confirme « Les pays du Maghreb augmentent l’offre en eau. Mais ils ne réparent pas assez les réseaux d’adduction et les conduites d’eau. Aussi, le niveau de fuite est élevé, surtout dans les réseaux urbains où les pertes s’élèvent à 30 à 40 % de l’eau déstockée ». Ce chercheur associé à la Fondation de la recherche stratégique (FRS) regrette aussi que « la guerre ait endommagé la Grande Rivière artificielle en Libye. Des infrastructures et des stations de pompage ont été bombardées ou sont prises en otage ».

    L’INÉGALITÉ DE L’ACCÈS À L’EAU

    Maitre de conférences en géographie à l’université de Poitiers, Mohamed Taabani estime que « les premières victimes du manque d’eau sont les petits agriculteurs, les paysans et les petits éleveurs ». Jamila Tarhouni le confirme : « J’ai observé en 2016 que les populations rurales se déplacent beaucoup en période de sécheresse. Elles abandonnent leurs biens pour louer en ville ou s’installer à la périphérie urbaine, ce qui induit des piquages sauvages pour s’approvisionner en eau ».

    Les déplacements des populations révèlent l’inégalité de l’accès à l’eau. D’après l’Unicef, 36 % de la population rurale marocaine n’a pas un accès élémentaire à l’eau contre seulement 4 % en ville. Onze pour cent de la population rurale algérienne n’y accède pas contre 5 % de la population urbaine4.

    Ces chiffres cachent une autre disparité : la fréquence de l’accès au précieux liquide. Ainsi, le barrage de Taksebt situé près de Tizi-Ouzou dessert essentiellement les grandes agglomérations, dont Alger. Quant aux villageois habitant à proximité du barrage et affectés par des maladies respiratoires liées à l’humidité de l’air, ils remplissent citernes, fûts, bassines, casseroles… une fois seulement par semaine ou par quinzaine.

    En effet, les autorités favorisent les populations urbaines. « Ce sont les zones les plus denses en population. On ne veut donc pas les mécontenter », résume Abdesselam. Mais cela provoque d’autres frustrations : « Le sud tunisien voit l’eau de ses nappes souterraines extraite à destination des villes touristiques, témoigne Tarhouni. Les révoltes se multiplient comme à Sidi-Bouzid où la population demande des quotas que refusent les autorités sans explication. Alors les manifestants empêchent les projets de forage et entreprennent de casser les conduites d’eau ».

    Si en Algérie et en Tunisie l’eau permet d’acheter la paix sociale, Kadhafi en a fait un moyen de pression politique. Selon Mohamed Larbi Bouguerra, « il y avait un avertissement et une menace on ne peut plus clairs : en cas de désobéissance au Chef, l’eau pourrait être coupée »5.

    Et pour assombrir le tableau, les millions de touristes qui visitent la région chaque année gâchent de grandes quantités d’eau. « La consommation annuelle par touriste est de 2 à 5 fois celle des habitants, déclare Taabani. Les installations touristiques n’étant pas équipées de stations de traitement efficaces des eaux usées, le recyclage de celles-ci y est insignifiant ». La Tunisie a même fixé « un objectif de consommation de 300 litres par jour et par lit occupé »6, soit le double de l’usage local.

    LA SÉCHERESSE ÉPROUVE LE TISSU SOCIAL

    « Les autorités marocaines sont solidaires des agriculteurs oasiens », se réjouit Saïd Doumi. Le président de l’Association des oasis pour le développement intégré loue une politique d’acheminement de l’eau qui a limité l’exode oasien : « Dans les oasis, la sécheresse éprouve durement le tissu social et son économie. L’absence de pluie redouble l’ensablement des terres agricoles et le bayoud [maladie fongique] ravage les palmeraies. Alors, l’oasis perd de sa beauté, les solidarités disparaissent et les gens migrent. Depuis que le roi a construit des barrages pour irriguer nos champs, nous disposons de l’eau courante ».

    Toutefois, le manque de pluie limite la capacité des barrages à satisfaire les besoins des agriculteurs. Ces derniers creusent donc des puits qui ponctionnent les nappes non renouvelables. « Ce sont des puits de 30 à 50 mètres. Mais ce sont les grands propriétaires qui se le permettent. Les autres restent dépendants des eaux de surface. Pour cette raison, je prévois de creuser un puits au milieu de l’oasis pour protéger définitivement la palmeraie de la sécheresse ».

    Les problématiques rencontrées par les populations oasiennes sont symptomatiques de ce qui se passe dans tous les pays en voie de développement où « l’agriculture consomme jusqu’à 90 % des ressources renouvelables », selon Galland. Comme en Libye et en Tunisie, « les nappes souterraines sont surexploitées au Maroc, les prélèvements annuels sont supérieurs aux rechargements naturels, note Taabani. On estime à 1 milliard de m3/an la surexploitation, c’est-à-dire le déstockage non renouvelé ».

    « Hier encore en Algérie, on tirait l’eau avec un seau dans la Mitidja, se souvient Malek Abdesselam. Aujourd’hui, la nappe a baissé de 30 à 50 mètres ». Jamila Tarhouni estime, pour sa part, que les nappes tunisiennes baissent d’une trentaine de mètres par décennie, à cause de « l’absence d’une stratégie politique qui combine l’intérêt pour les ressources en eau et la prise en compte des besoins agronomiques ».

    Le témoignage de Saïd Doumi illustre la tendance politique impulsée par Mohamed VI pour faire émerger une classe moyenne d’agriculteurs. Une politique qui a ses limites. En même temps que « la sécurité alimentaire est une priorité au Maroc, les pouvoirs publics essaient de réduire le stress hydrique par le recours à l’irrigation via la mobilisation de l’eau et l’amélioration des techniques d’irrigation ou l’utilisation de variétés plus résistantes à la sécheresse, résume Taabani. Mais cela ne suffit pas à satisfaire toute la demande et pour — en partie — la paix sociale des populations rurales vivant de l’agriculture, les autorités acceptent la surexploitation des ressources en eaux souterraines ».

    LES PETITS AGRICULTEURS LES PLUS PÉNALISÉS

    « La situation n’est pas désespérée pour les pays volontaristes, commente Franck Galland. Il faut conscientiser la population et l’inciter à baisser sa consommation domestique et agricole tout en limitant la production non vivrière ». Mohammed Taabani abonde dans le même sens : « Les rapports du GIEC prévoient + 2 à + 4 °C et une baisse des précipitations de 10 à 30 % à l’horizon 2080-2099 pour le Maghreb. Logiquement, les apports aux barrages et aux nappes baisseront d’autant. Compte tenu des priorités en matière d’accès à l’eau, c’est l’agriculture qui est la variable d’ajustement en termes de réduction des dotations. Par conséquent, ce sont les petits agriculteurs irriguant hors périmètres qui risquent d’être les plus pénalisés par le manque d’eau potable ».

    Le géographe prédit :« Les autorités vont jouer sur le tarif au m3 pour inciter à la modération. En milieu rural cependant, les difficultés d’accès à l’eau potable vont persister. C’est pourquoi le recours aux eaux non conventionnelles semble inéluctable. L’énergie photovoltaïque combinée à l’éolienne en appoint aux centrales thermiques peut permettre le développement de petites usines de dessalement et réduire les coûts de production, mais cela implique de maîtriser la technologie pour la maintenance de ces équipements ».

    Ali CHIBANI – Écrivain et journaliste – Cofondateur du blog littéraire « la plume francophone »

    https://orientxxi.info/magazine/le-manque-d-eau-menace-le-maghreb,3848

  • TUNISIE – Une goutte d'eau qui peut percer la pierre

    TUNISIE – Une goutte d'eau qui peut percer la pierre

    Le documentaire Om Layoun du géographe Habib Ayeb s’intéresse à l’eau comme droit inaliénable et bien public. Il démontre que la véritable question n’est pas tant celle du manque de cette ressource mais de sa bonne gestion, pilier de la souveraineté alimentaire.

    « La Tunisie verte » : c’est ainsi que le pays est connu dans le monde arabe. Le qualificatif appelle des paysages verdoyants, des terres fertiles abreuvées de sources d’eau douce à volonté. Le documentaire d’Habib Ayeb Om Layoun (La mère des sources) oppose à cette réputation les images d’une dure réalité.

    D’abord le quotidien des habitant.e.s de certaines régions du pays. Les femmes portant sur leur dos des bidons d’eau, dont les images abreuvent les réseaux sociaux tous les 8 mars pour louer leur courage et leur pugnacité, ne sont plus réduites à des icônes figées au service d’un sexisme bienveillant. Ici les femmes parlent. Elles disent leur colère face à cette injustice qu’elles subissent, coincées entre trois barrages et sans une goutte d’eau qui coulerait des robinets de leurs maisons. Ainsi, les villageois vivant entre les barrages de Barbara, de Bouhertma et de Beni M’tir dans le nord-ouest de la Tunisie — région pourtant connue pour ses forêts —, en viennent même à récolter l’eau de pluie de manière artisanale pour pouvoir s’abreuver. La dernière option qui leur reste est d’acheter des bidons d’eau à un particulier qui en a fait son gagne-pain, profitant de ce vide immense laissé par l’État.

    UNE GÉOGRAPHIE DES MARGINALITÉS

    Le documentaire d’Ayeb est dépouillé de paratexte. Pas de voix off pour tisser le récit ni d’indications géographiques pour guider le spectateur. La caméra n’en est pas neutre pour autant : elle ironise amèrement quand, dans un centre hospitalier du nord-ouest, on entend le témoignage d’une femme évoquant la difficulté de soigner sans accès à l’eau courante, tandis qu’un gros plan montre le détail d’une affiche rappelant l’importance de se laver régulièrement les mains. Le caméraman se permet l’esthétisme de suivre une fourmilière au plus près, de fixer le ciel le temps d’un orage ou de faire un plan large sur un bassin étroit au milieu de terres arides, mais refuse toute fioriture quand il s’agit des témoignages, filmés de la manière la plus sobre possible.

    C’est d’ailleurs uniquement grâce aux intervenants que le spectateur est guidé dans le périple du réalisateur, qui va du nord-ouest au sud-est en passant par le Cap-bon (nord-est), le bassin minier ou encore Sidi Bouzid, berceau de la révolution de 2010-2011. Dans ces escales se dessine en partie le rappel de la géographie révolutionnaire, dont les origines ne sont pas étrangères à la question du manque d’eau et des paysans qui se sont retrouvés sans terre à cultiver. Si le procédé offre l’avantage d’une immersion totale dans le propos des témoins, il peut gêner celles et ceux peu familier.e.s de la géographie du pays.

    LES PRIORITÉS DE L’ÉTAT CENTRAL

    La Tunisie manque-t-elle d’eau ? Le film laisse penser le contraire, ou du moins relativise la pertinence de la question. Ce qu’il met en lumière en partant à la rencontre des habitants et des paysans, ce sont plutôt les politiques menées par l’État post-colonial qui a choisi de donner la priorité aux industries lourdes au détriment de l’agriculture, et à l’exportation au détriment des cultures vivrières, accentuant par là un déséquilibre régional.

    C’est le cas à Gafsa où l’on estime que la Compagnie des phosphates (CPG) consomme tous les jours « 500 à 600 fois » le volume d’eau utilisé par l’ensemble de la population de la ville. Une richesse que la CPG puise à la source – c’est le cas de le dire – puisqu’elle dispose encore de ses propres forages, parallèlement à ceux de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede).

    À Gabès, une promenade au milieu de l’oasis surnommée « la forêt » par les habitants locaux et à laquelle Habib Ayeb avait consacré en 2014 le documentaire Gabès labès (Tout va bien à Gabès) tranche avec les images qu’on connaît habituellement de la ville, asphyxiée par les fumées jaunâtres du Groupe chimique tunisien, surnommé « la petite Tchernobyl de la Tunisie ». Là aussi, le complexe industriel installé au début des années 1970 a détourné l’eau à son profit, asséchant les sources et poussant les paysans à devoir quémander les autorisations de forage de puits. La quête de l’or bleu peut alors aller jusqu’à 150 mètres de profondeur.

    Or, même en termes d’agriculture, les cultures céréales sont boudées et l’eau qui leur est destinée est détournée en faveur des projets de plantations irriguées et intensives, destinées à l’exportation. C’est notamment le cas à Sidi Bouzid, peuplée de serres au milieu de terres arides, et qui assure 26 % de la production nationale de légumes, destinée en grande partie à l’exportation.

    Enfin, les propos des paysans sont ponctués de va-et-vient entre l’époque actuelle et le souvenir de temps pas si anciens – jusqu’au début des années 1990 —, quand les sources étaient foisonnantes et que les canaux d’irrigation serpentaient entre les oasis. Les interviewé.e.s balayent la question du manque d’eau pour poser celle de sa gestion par l’État, « dans l’abondance comme dans la rareté ». Leurs craintes se concentrent sur les générations futures et l’héritage qu’ils leur laisseront.

    Dans une scène du documentaire, légère en apparence mais lourde de sens, Habib Ayeb interroge des enfants. Leur sensibilité pour la question agricole est perceptible, nourrie par un récit maternel qui joue les gardiens de la mémoire. Envisagent-ils le travail de la terre comme un avenir potentiel ? Ils disent oui, sous réserve de rentabilité. Reste à espérer que l’école de la vie n’aspire pas leurs rêves et leur lucidité. Une locution arabe dit qu’une goutte d’eau peut percer la pierre par sa constance. Le générique de fin d’Oum Layoun est rythmé par le bruit régulier de gouttes d’eau qui tombent. On aime à y lire, malgré tout, une allégorie de la résistance et de la persévérance.

    Sarra GRIRA – Journaliste, docteure en littérature française – responsable des pages arabes d’Orient XXI

    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/tunisie-une-goutte-d-eau-qui-peut-percer-la-pierre,4728

  • Séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l'Eau – 10 mai 2021

    Séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l'Eau – 10 mai 2021

    Le 10 mai 2021 s’est tenu un séminaire entre la République Dominicaine et la France sur le thème de l’Eau

    En présence de l’Aambassadeur de France en République Dominicaine, le Ministre de l’Éducation et le Recteur de l’UNAPEC

    Ont suivi les présentation du pôle de compétitivité de la filière de l’Eau avec sa Présidente Anne Ribayrol-Flesch et du Centre International UNESCO ICEREWARD avec son Directeur Éric Servat, deux organismes dans lesquels la Chaire AgroParisTech – SUEZ est partenaire.
    De nombreuses entreprises sont venues présenter leur technologie.
    Pour conclure cette présentation, deux formations d’ingénieurs/chercheurs ont été mises à l’honneur :
    Le MASTÈRE SPÉCIALISÉ « Eau pour Tous » porté par la chaire à Montpellier et l’École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg

  • Tribune du Monde "Sans une action décisive, le manque chronique d'eau ne trouvera pas de solution"

    Tribune du Monde "Sans une action décisive, le manque chronique d'eau ne trouvera pas de solution"

    AGIR POUR L’EAU

    D’une préoccupation d’un jour à celle de tous les jours !

    La raréfaction de l’eau, une problématique d’ampleur planétaire

    Chaque 22 mars, la journée mondiale de l’eau alerte sur la pression grandissante s’exerçant sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent. Pour l’OCDE, 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050 et, selon le Global Water Institute, 700 millions de personnes pourraient être déplacées à l’horizon 2030 du fait d’une pénurie d’eau !

    Des prévisions toujours plus alarmantes pour la France de 2050

    Les projections du rapport DRIAS de Météo France prévoient des records absolus de températures d’ici 2050, avec une augmentation des températures estivales moyennes de 6 degrés.

    Une diminution de la recharge des nappes de 10 à 25% en moyenne selon les régions affectera aussi les eaux superficielles avec une baisse de 10 à 40 % du débit annuel des cours d’eau. Les sécheresses, plus précoces, réduisent déjà l’accès à l’eau potable d’un nombre croissant de communes.

    Sans action décisive, le manque chronique d’eau ne trouvera plus de solution

    Selon le GIEC, les plus grands effets du dérèglement du climat sont liés à l’eau : sécheresses, inondations, montée du niveau marin, tempêtes et cyclones, disparition des zones humides. Encore marquée par les crues dévastatrices survenues dans les Alpes-Maritimes, la France fait face à des périodes d’étiage plus précoces, sévères et longues et des déficits pluviométriques qui affectent la biodiversité, l’agriculture ou l’efficacité du refroidissement des réacteurs des centrales nucléaires.

    La baisse de la quantité d’eau disponible génère des conflits d’usages auxquels s’ajoutent la dégradation de la qualité de l’eau.

    La place de l’eau dans le projet de loi Climat et Résilience

    Voté en première lecture à l’Assemblée Nationale, son examen se poursuivra au Sénat. Il représente une réelle opportunité.

    Seul son article 19 fait le lien entre eau et climat en précisant la notion de « respect des équilibres naturels » issu de l’alinéa 1er de l’art L210-1 du code de l’environnement. Ainsi, la protection de l’eau, sa gestion durable doivent se faire dans le respect des équilibres naturels : infiltration de l’eau dans les nappes souterraines, protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions et les effets du dérèglement climatique.

    Cet article 19 ne remet pas en cause la pluralité des usages ou le « droit à l’eau ». Il affirme simplement comme préexistant le devoir de protéger l’eau à sa source.

    Sans priorité à la protection et restauration des milieux, les usagers de l’eau n’auront plus rien à partager !

    Nous saluons les amendements concernant la stratégie de gestion des ressources en eau souterraines, le positionnement de l’eau comme patrimoine commun de la nation, la compensation des surfaces imperméabilisées en imposant une part minimale de surfaces non imperméabilisées dans les PLU. Restent à confirmer les dispositions prévoyant les diagnostics et les programmes de travaux pour améliorer l’état des réseaux d’eau potable, la restauration des écosystèmes aquatiques tels que tourbières, ripisylves, mangroves ou herbiers marins dégradés et la nécessité d’un suivi de l’évolution des nappes phréatiques.

    La meilleure façon de garder l’eau est de la laisser circuler et s’infiltrer, cette évidence doit nous rassembler. La restauration de la continuité écologique des cours d’eau doit être défendue. L’enjeu majeur est de protéger la ressource et l’accès à l’eau potable, seul usage à prioriser dans le droit. Tous les autres usages doivent être conciliés sur la base de connaissances scientifiques fiables.

    Pour être protégés, les écosystèmes doivent faire l’objet d’une gestion équilibrée. Les Assises de l’Eau ont posé les « solutions fondées sur la nature » comme outils majeurs de protection et de restauration.

    Les signataires de cette tribune, impulsée par la Députée Frédérique Tuffnell et le Président Jean Launay, représentent une force d’anticipation et d’action tournée vers de nouvelles solutions

    Le Président de la République a annoncé l’augmentation des engagements financiers français en faveur du climat dans le monde. Eau et climat sont intimement liés. Mais si la question du climat est globale, celle de l’eau est éminemment locale. Un tiers des six milliards d’euros annuels d’engagements financiers français seront dévolus à des mesures pour réduire la vulnérabilité des territoires. Si les collectivités territoriales doivent renforcer la bonne gestion de leurs prélèvements et lutter contre les fuites dans leurs réseaux d’eau potable, elles doivent aussi intégrer dans leurs « plans climat » des mesures de résilience vis-à-vis des inondations, précipitations et sècheresses exceptionnelles, comprenant la réutilisation des eaux usées traitées.

    Notre collectif de signataires, à l’image de Jean Jouzel affirme, avec force, la nécessité d’une cohérence entre la future Loi « Climat et Résilience » et les Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Ces SDAGE, actuellement en révision, doivent intégrer les prescriptions climatiques. Il faut urgemment rehausser leur ambition et moyens.

    Nous suggérons aussi de revisiter la Stratégie nationale pour l’adaptation au changement climatique vielle de 15 ans, en réaffirmant l’orientation prise par les deux plans actions Climat (PNACC) de 2011 et 2018, et lui donnant un caractère législatif, comme l’a fait la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) pour la Stratégie nationale bas-carbone. Nous souhaitons que soit instauré un mécanisme de suivi indépendant de cette Stratégie, comme cela a été fait avec la création du Haut-Conseil pour le climat.

    Enfin, dans le droit fil des Assises de l’eau de 2018-2019, nous appelons le gouvernement à tenir des états généraux de l’Eau pour élaborer collectivement une stratégie de gestion durable de l’eau intégrée dans les différentes politiques publiques.

    Tribune signée par :

    Jean JOUZEL, membre du GIECFrédérique TUFFNELL, Députée de Charente-MaritimeJean LAUNAY, président du Comité national de l’eau (CNE) et du Partenariat Français pour l’EauDr Philippe GOMBERT, BRGMRachid TEMAL, Sénateur du Val-d’OiseMartial SADDIER, Député de Haute-SavoieDr Patrick LACHASSAGNE, Comité Français d’HydrogéologieDr Eric SERVAT, IM2E-Institut Montpelliérain de l’Eau et de l’Environnement  Acteurs de l’eau et scientifiques signataires :Jérôme BIGNON, Président de RAMSAR-FranceAlain BOINET, fondateur de Solidarités InternationalDavid COLON, Délégué permanent du Comité stratégique de la filière Eau et président d’Up2GreenSerge LEPELTIER, ancien Ministre de l’Écologie et du développement durableJean-Luc REDAUD, membre de l’Académie de l’eauCatherine THOUIN, Comité Français d’Hydrogéologie Parlementaires signataires :Delphine BAGARRY, Députée des Alpes de Haute-ProvenceErwan BALANANT, Député du FinistèreAnnie CHAPELIER, Députée du GardYolaine De COURSON, Députée de Côte-d’OrRonan DANTEC, Sénateur la Loire-AtlantiqueLoïc DOMBREVAL, Député des Alpes-MaritimesFrançoise DUMAS, Députée du GardFrédérique DUMAS, Députée des Hauts-de-SeinePaula FORTEZA, Députée des Français établis hors de FranceAlbane GAILLOT, Députée du Val-de-MarneM’jid El GUERRAB, Député des Français établis hors de FranceYannick HAURY, Député de Loire-AtlantiqueSandrine JOSSO, Députée de Loire-AtlantiqueHubert JULIEN-LAFERRIÈRE, Député du RhôneAnissa KHEDHER, Députée du RhôneJoël LABBÉ, Sénateur du MorbihanFrançois-Michel LAMBERT, Député des Bouches-du-RhôneSophie METTE, Députée de la GirondeMarjolaine MEYNIER-MILLEFERT, Députée de l’IsèreMatthieu ORPHELIN, Député du Maine-et-LoireBénédicte PÉTELLE, Députée des Hauts-de-SeineValérie PETIT, Députée du NordCécile RILHAC, Députée du Val-d’OiseMaina SAGE, Députée de Polynésie FrançaiseJennifer de TEMMERMAN, Députée du NordHuguette TIEGNA, Députée du LotMickaël VALLET, Sénateur de Charente-MaritimeMichèle de VAUCOULEURS, Députée des YvelinesCédric VILLANI, Député de l’Essonne

  • AFRIQUE – Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

    AFRIQUE – Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

    Dakar – Suez mise sur la formation locale au management de l’Eau

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    Le renforcement des capacités des dirigeants et décideurs municipaux

    La Chaire « Eau pour tous », co-fondée en 2009 par la Fondation SUEZ, AgroParisTech, propose chaque année à une quarantaine de managers de services urbains d’eau potable ou d’assainissement, un master spécialisé, associant connaissances managériales et compétences stratégiques et opérationnelles. Près de 190 professionnels des services de l’eau et de l’assainissement issus de 48 pays ont été formés grâce à la Chaire.

    Globalement, SUEZ investit pour l’apprentissage des métiers techniques, l’autonomisation et la montée en compétences collective des entités publiques ou la préparation managériale des décideurs du secteur de l’eau. Le spécialiste de la gestion de l’environnement contribue ainsi à l’organisation de la gestion de l’eau, un secteur vital pour le développement du continent africain.

  • ALGERIE – S'appuyer sur l'associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    ALGERIE – S'appuyer sur l'associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    ALGERIE – S’appuyer sur l’associatif contre le gaspillage de la ressource Eau

    Face à l’épuisement des ressources hydriques, M. Kateb a estimé qu’il était « plus que nécessaire » pour les pouvoirs publics de mener des campagnes de sensibilisation sur la rationalisation de la consommation de l’eau notamment à travers un travail de proximité en partenariat avec la société civile.

    « Certes, le pays a investi une somme colossale de 60 milliards de dollars dans les infrastructures de l’eau durant ces 20 dernières années, mais il a très peu investi dans la sensibilisation contre le gaspillage de cette ressource précieuse », a fait constater ce consultant qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne.

    Selon lui, il faut qu’il y ait une prise de conscience chez les citoyens sur la cherté de cette denrée vitale.

    « Même si l’Etat maintient toujours sa politique de subvention de l’eau, le coût d e sa production et son prix réel devraient être mentionnés en rouge sur la facture à côté du prix subventionné afin que les gens puissent comparer d’eux même », a-t-il suggéré.

    A titre comparatif, il a fait savoir que l’eau de mer dessalée revient à 160 dinars le mètre cube alors que le citoyen l’achète à 8 dinars……..