Catégorie : Actualités

  • MONTPELLIER – Sylvain BOUCHER – Nouveau Président de France Water Team

    MONTPELLIER – Sylvain BOUCHER – Nouveau Président de France Water Team

    Sylvain Boucher est nommé Président de France Water Team, le Pôle de compétitivité de la filière française de l’eau

    Élu à l’unanimité lors du Conseil d’Administration réuni à l’issue de l’Assemblée générale de France Water Team qui s’est tenue à Montpellier ce jour, vendredi 17 septembre 2021, Sylvain Boucher, Délégué France de Veolia, succède à Anne Ribayrol-Flesch. Il pilotera les activités de France Water Team pour les 2 ans à venir avec pour objectif de consolider le développement de l’écosystème de spécialité de l’eau et sa compétitivité, tant au niveau régional, avec les 3 Pôles fondateurs*, que national, européen et à
    l’international.

    Diplômé de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, de l’École nationale des ponts et chaussées, de l’Université de Paris VI et de l’Université d’Orsay, Sylvain Boucher (59 ans) a rejoint Veolia Environnement en 2007, d’abord dans la division Eau, puis fin 2009 comme directeur auprès du PDG et secrétaire du Comité exécutif, après vingt années consacrées au service des collectivités publiques et de l’État dans les domaines du transport, du logement, de l’aménagement du territoire et de la construction. Adjoint au délégué interministériel au développement de
    l’offre de logement au ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, il intègre en 2006 la Direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction du ministère
    de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables. Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, il commence sa carrière en 1988 au sein de Matra transports où il participe au
    développement du véhicule automatique léger (métro). Élu en 2015 à la présidence du Pôle de compétitivité AQUA-VALLEY, Sylvain Boucher est nommé au conseil d’administration de
    France Water Team à la création du Pôle en 2019, au titre de Président délégué. Il préside également depuis 2021 l’Association française des ingénieurs et techniciens de l’environnement (Afite).

    « Nous sommes en train de sortir d’un contexte sanitaire long et compliqué qui a fortement impacté nos environnements de travail, souligne Sylvain Boucher, Président de France Water Team. Les impacts économiques et humains ne sont pas encore complètement identifiés mais seront significatifs pour l’ensemble de l’économie française et internationale.
    A l’instar des autres filières, l’écosystème de spécialité de l’eau est principalement composé de Start Up, de TPE et de PME/PMI, avec des ETI, des grandes entreprises et des institutions de recherche et de formation qui toutes ensembles, collectivement, constituent cette école française de l’eau internationalement reconnue et qui nous est chère et précieuse.
    Elle irrigue les territoires et notre mission de corps intermédiaire est de les fédérer, de les aider et de les accompagner, avec les institutions régionales et nationales, dans leur préoccupation principale : le retour au marché et leur développement. C’est une grande fierté, avec AQUA-VALLEY, DREAM Eau & Milieux et HYDREOS, que de s’investir et s’engager auprès de tous les membres de notre écosystème de spécialité, avec le soutien de nos partenaires régionaux, pour les conseiller dans la mobilisation des financements des plans régionaux, nationaux ou européens, de relance et de transformation. Notre objectif est bien de structurer, animer et développer l’écosystème de spécialité, que constituent collectivement les entreprises et institutions, pour leur permettre : de garder une longueur d’avance par le développement, seul ou à plusieurs, de nouveaux procédés, produits et services innovants, d’identifier et mobiliser les
    leviers de leur croissance, d’ouvrir, étendre et développer leur marché au niveau national et international. La gouvernance de France Water Team, avec des administrateurs qui reflètent la diversité et la richesse de notre filière, s’engage résolument en ce sens et ils seront nos ambassadeurs dans les Régions, en France et à l’international.

    France Water Team, au service de la filière française de l’eau
    Labellisé Pôle de compétitivité par l’État, France Water Team est né en 2019 de la volonté des pôles AQUA-VALLEY, REAM Eau & Milieux et HYDREOS d’optimiser leur coopération et de mutualiser leurs ressources et leurs compétences.
    France Water Team constitue un écosystème complet dédié à l’innovation et entend imposer l’excellence de la filière française de l’eau en Europe et à l’international. Fort de 457 adhérents – dont 400 entreprises de toute taille, et à leurs côtés des établissements de recherche et de formation impliqués dans le secteur de l’eau –, le Pôle de compétitivité
    France Water Team a accompagné 229 projets depuis sa création, avec la volonté de faire émerger des solutions répondant aux enjeux de demain : résilience des ressources au changement climatique, lutte contre les pollutions
    émergentes, renouvellement des infrastructures par des réseaux d’eau « intelligents », transition énergétique et écologique, transition numérique des métiers de l’eau. Le Pôle de compétitivité organise 40 événements chaque année, dont la moitié en régions, au plus près des acteurs locaux de l’eau.

    Plus d’informations sur : https://france-water-team.com

  • RABAT – Début de la formation « immersion et étude de cas K-OpT » au Campus ESSEC Afrique – Atlantique

    RABAT – Début de la formation « immersion et étude de cas K-OpT » au Campus ESSEC Afrique – Atlantique

    Depuis ce matin, les managers OpT de la session francophone de l’International Executive Master « Eau pour Tous » – OpT ont commencé leur formation au Campus ESSEC Afrique – Atlantique de Rabat
    Le 1er cours est dispensé par Aziz IRAKI de l’INAU et il porte sur l’urbanisme
    Les managers de OpT ont été rejoints par une manager de L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina-Faso qui est venue approfondir ses connaissances grâce à cette formation courte.

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  • BIRAMAWA MAG – Interview de Lansana Gagny SAKHO – ex DG ONAS

    BIRAMAWA MAG – Interview de Lansana Gagny SAKHO – ex DG ONAS

    Retrouvez l’épisode 1 en cliquant sur le lien ci-dessous

  • RWANDA – de nouvelles pompes solaires pour irriguer 10 hectares de plantations à Ngoma

    RWANDA – de nouvelles pompes solaires pour irriguer 10 hectares de plantations à Ngoma

    L’Initiative de réhabilitation rurale du Rwanda (Rwarri) met en service de nouveaux systèmes d’irrigation, fonctionnant avec de l’énergie solaire dans le district de Ngoma au Rwanda. Ces équipements fournissent de l’eau pour l’irrigation de 10 hectares de plantation dans les secteurs de Mutenderi et de Zaza.

    Lancé en décembre 2020, le projet « Améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs et la résilience climatique en utilisant des technologies vertes dans le district de Ngoma » au Rwanda s’achève. L’Initiative de réhabilitation rurale du Rwanda (Rwarri) a récemment remis de nouveaux systèmes de pompage à 1 205 petits exploitants, regroupés en associations d’utilisateurs dans les secteurs de Mutenderi et de Zaza. Les dispositifs fonctionnent à partir de l’énergie solaire.

    L’eau pompée du lac Mugesera à Zaza et d’une source à Mutenderi est stockée dans deux réservoirs en pierre argileuse de 500 mchacun. En tout, 10 hectares de plantation seront irrigués selon Rwarri. L’organisation non gouvernementale (ONG) dirigée par Gatera Augustin explique que sur le site de Zaza pousse différentes cultures à savoir des poivrons verts, du piment, des haricots verts, des pastèques et des aubergines, tandis qu’à Mutenderi, on retrouve en plus des poivrons verts et des aubergines, des tomates, des choux, des carottes et des oignons.

    Le financement de Fonerwa

    Dans le cadre du projet « Améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs et la résilience climatique en utilisant des technologies vertes dans le district de Ngoma », les petits exploitants ont également bénéficié d’une formation sur l’agriculture intelligente face au climat (CSA), l’intégration de la dimension de genre et l’inclusion sociale, les compétences organisationnelles et la comptabilité. Des intrants agricoles ont aussi été distribués pour la production horticole et des semi fruits.

    Écrit par Inès Magoum dans la Afrik21

  • Tunisie. La rareté de l’eau, un débat pour noyer le poisson

    Tunisie. La rareté de l’eau, un débat pour noyer le poisson

    C’est un lieu commun d’affirmer qu’une pénurie d’eau menace la Tunisie. Ce qui est davantage en jeu, c’est l’évolution de ses usages et la répartition de la ressource. Or, l’agriculture intensive destinée à l’exportation est en tête de la consommation d’eau, alors que le tarif de base pour les Tunisiens est en forte hausse.

    HISTOIRES D’EAU AU MAGHREB ET AU PROCHE-ORIENT MOHAMED RAMI ABDELMOULA 

    Le discours sur la « pauvreté en eau », le « stress hydrique » et le « manque d’eau en Tunisie « s’accompagne généralement de chiffres « effrayants » : la quantité d’eau par habitant ne dépasse pas 450 m3 et pour rappel, les mesures de la pénurie et du stress hydrique sont respectivement moins de 500 m3 et moins de 1000 m3. Ces termes et chiffres sont largement diffusés sans être vérifiés ni que soit vérifiée leur nature.

    Il est donc utile de regarder les chiffres, en se basant sur les dernières données connues, celles de 20191. Les précipitations annuelles moyennes en Tunisie ont atteint 283 mm cette année-là, avec des variations considérables entre les différentes régions du pays. Certaines zones situées au nord-ouest enregistrent parfois un taux annuel dépassant les 1000 mm, alors que cette moyenne est inférieure à 100 mm dans les régions du sud bordant le Sahara…..

    On évalue les ressources en eau de la Tunisie à environ 5 milliards de m3. La plupart des réserves, qu’il s’agisse d’eaux souterraines ou d’eaux de surface, se trouvent au nord (49 %) puis au centre (33 %), et leur taux d’utilisation a atteint plus de 117 %. Quant aux eaux souterraines profondes, leur volume avoisine les 1 400 millions de m3 et elles sont concentrées principalement dans le sud (60 %), avec un taux d’utilisation d’environ 120 %.

    UN LEITMOTIV « IDÉOLOGIQUE »

    L’agriculture s’approprie 80 % de l’eau prélevée, l’industrie 5 %, le tourisme 2 %, et le reste — 13 % — va à la consommation et à l’usage domestique. Afin de comprendre la situation de l’eau en Tunisie, nous avons demandé à des experts et militants de la question de l’eau quel est leur constat : rareté, manque, pauvreté… Habib Ayeb, enseignant-chercheur en géographie, documentariste et fondateur de l’Observatoire de la souveraineté alimentaire et de l’environnement (OSAE) : « De quoi parlons-nous vraiment ? Je ne connais pas l’ampleur de votre consommation, ni vos conditions sociales, ni à quelle catégorie sociale vous appartenez, ni votre mode de vie, mais j’ai décidé par moi-même que vous aviez besoin de ce volume et que vous ne le possédiez pas. Ce discours est basé sur le présupposé que tout le monde consomme la même quantité d’eau ». Habib Ayeb considère qu’il est un prélude à la marchandisation de l’eau : « On ne peut pas créer un marché sans demande… Et pour que le prix de la marchandise augmente, il faut créer la rareté. C’est une logique intégrée, purement idéologique ». ….

    La suite est là.  Article très complet sur l’usage de l’eau en Tunisie. Large vue politique et bien sûr critique …. 

     

  • ANGOLA – Mégaprojet d’eau potable à Bita

    ANGOLA – Mégaprojet d’eau potable à Bita

    La Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) viennent de signer un accord de financement de 500 millions de dollars avec les autorités angolaises. Les institutions financières soutiennent ainsi la mise en œuvre du projet d’eau potable de Bita qui bénéficiera à 7,5 millions de personnes à Luanda et ses environs.

    Le projet d’approvisionnement en eau potable de Luanda à partir de Bita enregistre de nouveaux financements. Il s’agit de 500 millions de dollars accordés par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD). L’accord de financement a été signé récemment à Luanda par la ministre angolaise des Finances, Vera Daves, le directeur régional de la Banque mondiale pour l’Angola, Jean Christoph Carret, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) en Angola, Souchet Louis-Antoine.

    En tout, l’Angola a obtenu un financement de 1 867 milliards de dollars, dont une partie destinée à l’appui budgétaire, le Projet d’amélioration et d’accès au secteur de l’électricité et le Projet d’autonomisation des filles et d’apprentissage pour tous (Patt II). Le projet d’eau potable de Luanda enregistre ainsi son deuxième financement après celui de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), une institution multilatérale panafricaine de financement du commerce créée en 1993 sous les auspices de la Banque africaine de développement (BAD).

    Des infrastructures d’envergure…

    Le projet d’approvisionnement en eau potable de Luanda via Bita qui enregistre un financement de 500 millions de la Banque mondiale et de l’AFD nécessitera en tout un investissement de 900 millions de dollars. Le projet sera mis en œuvre par un consortium formé du groupe français Suez, Mota Engil, une entreprise portugaise de BTP et Soares da Costa, une société de construction civile basée à Porto, au Portugal.