Catégorie : Assainissement de l’eau potable

  • Bonne journée mondiale de l’eau !

    Bonne journée mondiale de l’eau !

    La Chaire « Eau pour Tous » considère que ‘la vie qui engendre la vie, c’est cela le changement’, comme l’a délivré le Yi Jing, vieux classique des changements avec un regard renouvelé, toujours d’actualité. Inventé sur les bords du fleuve jaune il y a quelques 3000 ans ou plus, il porte les voies de la transformation avec harmonies et équilibres tout en tachant de braver les innombrables obstacles face à nous, habituels dans tous les cheminements de vie.

    Les ondes porteuses du Yi Jing véhiculent de la sagesse y compris pour l’eau qui parsème et s’infiltre abondamment dans les mots de ce petit fascicule ancestrale, depuis sources de nombreux développements écrits.

    Les grands déséquilibres de l’eau et de ses bassins terrestres et souterrains, qui nous affectent aujourd’hui, invitent la chaire qui œuvre dans 55 pays avec son réseau de 500 Alumnis et sa prochaine promotion 2025-26 à se pencher sur des outils d’inspiration profonds pour affronter le changement et des métamorphoses devenues essentielles. Même si elles peuvent être longues, il est de notre devoir de les amorcer.

    Certaines villes du monde en particulier s’effondreront si les services au public n’y sont plus déployés correctement : les patrimoines souterrains dont les réseaux vieillissent, s’affaissent, se délitent et ne sont pas remplacés au rythme qu’il faudrait, de très loin,… les gouvernances vacillent, l’éthique n’est plus ou pas au rendez-vous.

    L’eau est ce qui nourrit aussi parce qu’elle relie, c’est ce que dit le puits du livre du changement, symbole universel du lien entre les humains et leur aptitude à vivre en commun.

    Le puits par exemple hier, chaque robinet chez nous, en somme aujourd’hui, (si on en a !), représente à la fois la source invisible, disponible pour chacun en permanence, et le centre immobile autour duquel s’organise les échanges et la vie. Dans cet axe vertical du puits, que nous avons horizontalisé finalement avec les réseaux, « se retrouve analogiquement le corps social et le corps humain ». Le Yi Jing par ses idéogrammes dit que « le souverain représente le pivot autour duquel s’organise la vie collective, tout comme le cœur est l’organe centrale de la vie ».

    La Chaire organisera autour de son International Executive Master OPT-« Eau pour Tous » (le dixième en deux langues et cette année en anglais uniquement), son parcours de formation et ses échanges avec sa quarantaine de managers issus de 22 pays dans les mois qui viennent, sélectionnés parmi nos 55 pays en réseau à ce jour.

    Pour tous nos managers exécutive en « formation transformationnelle » en 2025-26, les solutions sont si difficiles à trouver face aux enjeux qui sont les leurs dans leurs villes, …de la Gambie au Vietnam, d’Est en Ouest et du Kazakhstan à l’Afrique du Sud, du Nord au Sud…

    Ces solutions sont peut-être à trouver, au-delà des métiers enseignés, dans la compréhension attentive et partagée autour des concepts du puits du Yi Jing en plus des savoir-faire, savoir-être, savoir tout court issus de nos équipes….en creusant aussi ce qu’on ne sait pas et en y alliant les innovations techniques passionnantes de cette décennie….

    Pour « l’In-Novare humain », nul besoin d’innover dans l’homme, « chacun en s’approchant de sa nappe profonde peut construire son changement en y puisant »…il suffit qu’il le veuille et s’en donne la peine avec ses conjoints dans une coalition et mission communes.

    Avec ces exécutives de la promotion qui exercent, sur leurs territoires urbains, des taches ardues 24h/24, 7 jours sur 7, et avec des experts qui connaissent la culture chinoise du Yi Jing des temps anciens, la Chaire dispose d’un ‘corps d’acteurs pédagogique’, ses formateurs, ses coachs, ses fidèles partenaires AgroParisTech et SUEZ d’abord et toujours, puis AFD, St Gobain et les Agences de l’eau françaises qui se sont joints avec force de 2009 à 2025, …demain bien d’autres industries et acteurs issus d’autres secteurs, et d’Afrique et d’Asie… nous l’espérons et nous les cherchons.

    Les institutions de l’eau dans le monde et les leaders doivent savoir aussi changer et s’adapter avec éthique en ‘consolant le peuple de ses fatigues et en l’encourageant à l’organisation mutuelle’ ( lao min et quan xiang). Comment infiltrer ces systèmes avec vertu pour irriguer en permanence, en établissant un lien permanent entre l’interne et le monde extérieur et ceux qui attendent ou cherchent l’eau chaque jour dans la ville…En bref « se centrer et transmettre en restant toujours professionnel, disponible , accessible et ‘poreux’ permettant de se poser à un niveau de profondeur plus constant que d’éphémères frontières » en imaginant les futurs possibles. C’est notre mission.

    C’est ce à quoi nous allons nous employer du 17 avril 2025 au 9 octobre 2026 avec notre 10ème promotion sur le Campus de AgroParisTech Montpellier et sur le Campus de l’Institut de Technologie du Cambodge notre partenaire asiatique à Phnom Penh du 23 mars au 25 mai 2026.

  • Donnez votre avis sur l’avenir de l’eau

    Donnez votre avis sur l’avenir de l’eau

    Pourquoi vous demander votre avis ?
    La qualité de l’eau, l’environnement, l’atténuation et l’adaptation au dérèglement climatique, la santé publique, les
    sécheresses, le risque d’inondation… sont des sujets d’actualité qui nous concernent tous. Les situations évoluent sans
    cesse. Grâce à l’action de politiques publiques, des défis trouvent leurs réponses.
    Depuis plusieurs années, le public est régulièrement consulté à différentes étapes de la construction et de la mise en
    oeuvre de ces politiques publiques.
    Aujourd’hui, nous avons identifié un certain nombre d’enjeux et de pistes d’action relatifs à la gestion de l’eau et aux
    risques d’inondation pour les années à venir. Nous souhaitons recueillir votre avis, bien en amont, sur ces sujets.

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  • Revue PCM – Une formation en e-learning pour le REUT

    Revue PCM – Une formation en e-learning pour le REUT

    Doté de 127 millions d’habitats sur 200 000 km², le Penjab pakistanais a une culture importante de l’irrigation. C’est la région la plus fertile, le grenier à céréales du pays.

    Le Centre de Formation du Penjab – Al Jazari Water Academy – a été soutenu par l’AFD pour renforcer ses moyens en formation, à travers, entre autres, une plateforme de e-learning spécifique.

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  • Quel rapport entre les toilettes et la mouche soldat noir ?

    Quel rapport entre les toilettes et la mouche soldat noir ?

    Camille Salaün (AgroParisTech, UMR GEAU) a participé au 4ème et dernier épisode de l’émission Cultures Monde de France Culture dédié aux toilettes (21 novembre 2024). Elle y parle des alternatives aux réseaux centralisés dans les villes des pays du Sud.Ceci dans le cadre d’un travail de recherche conduit au sein de l’UMR GEAU, AgroParisTech, financé par la Chaire Eau pour Tous AgroParisTech-Suez.Si vous n’avez jamais entendu parlé de la mouche soldat noir, ou si vous êtes tout simplement curieux de mieux connaître les conditions de vie intime de quelques millions de nos congénères, réécoutez le podcast de cette excellente émission !Merci à France Culture de nous donner l’occasion de faire connaître nos travaux de recherche.Podcast France Culture

  • Station d’épuration Carré de Réunion sur les communes de Saint-Cyr-l’École et Bailly

    Station d’épuration Carré de Réunion sur les communes de Saint-Cyr-l’École et Bailly

    Une réussite technique innovante, un exemple d’économie circulaire

    Située sur les communes de Saint-Cyr-l’École et de Bailly dans les Yvelines, l’usine Carré de Réunion traite les eaux usées et pluviales de 14 communes de la plaine de Versailles. Récemment rénovée, elle dispose depuis 2017 de la plus grande unité de traitement membranaire d’Europe, une technologie innovante de séparation finale.

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    crédit photo @hydreaulys

  • TOGO – Quinzaine de l’environnement et du développement durable

    TOGO – Quinzaine de l’environnement et du développement durable

    Lors de la quinzaine de la célébration de l’environnement et du développement durable organisée par l’Université de Lomé, Jean Antoine Faby, Directeur de la Chaire, a été invité pour présenter

    « Les grands défis de l’eau et de l’assainissement dans le contexte de la décentralisation au Togo avec transfert de compétence aux collectivités territoriales »


    Accueil en musique !

    La conférence s’est déroulée en trois volets :

    • La décentralisation en France
    • Les transferts de compétences
    • Les exemples retenus en Afrique












  • Le cycle de l’eau domestique (source centre de l’information sur l’eau)

    Le cycle de l’eau domestique (source centre de l’information sur l’eau)

    DÉFINITION

    Petit cycle durant lequel l’eau parcourt un voyage intérieur qui se déploie en parallèle du cycle naturel et qui permet d’utiliser l’eau pour la consommation humaine;

    LES DIFFÉRENTES ÉTAPES

    1.Le captage ou pompage de l’eau

    2.Le traitement de l’eau

    3.Le stockage de l’eau

    4.La distribution de l’eau

    5.La récupération (collecte) et la dépollution des eaux usées

    Le captage ou pompage de l’eau

    L’eau consommée provient principalement des eaux souterraines comme les nappes phréatiques mais aussi des eaux de surface comme les rivières.

    Durant son cycle intérieur, l’eau va dans un premier temps être puisée le milieu naturel par pompage, dans un puits ou un forage.

    Avant même l’opération de pompage, un premier contrôle qualité est réalisé par une station d’alerte pour évaluer la qualité des ressources naturelles en eau.

    Provenant des sols ayant déjà fait office de filtre pour l’eau, celle-ci est de bonne qualité lorsqu’elle est captée. Elle n’est toutefois pas encore considérée comme potable ; pour cela, elle doit subir des traitements de dépollution pour la débarrasser de ses impuretés.

    Le traitement de l’eau (potabilisation)

    Dans cette étape, il s’agit de débarrasser l’eau des agents biologiques et chimiques susceptibles de présenter un risque pour la santé humaine.

    Ainsi, l’eau passe par une usine de traitement d’eau pour y subir divers traitements mécaniques et chimiques. Lorsque l’eau est enfin devenue potable, elle pourra alors être acheminée vers des châteaux d’eau ou autres réservoirs de stockage via des canalisations souterraines avant d’être distribuées.

    Mais quels sont les traitements effectués en usine de potabilisation ?

    Le dégrillage et le tamisage pour les déchets volumineux

    Pour débarrasser l’eau de tous les déchets naturels d’une taille pouvant aller jusqu’à un peu moins de 1 mm, elle passe par des grilles à gravier, à sable ou à anthracite. Les grosses particules telles que des brindilles, des feuilles ou encore des insectes sont alors récupérées durant cette étape.

    La coagulation et la décantation

    Il s’agit d’agglomérer sous forme de flocons les micro-déchets persistants comme les particules de terre ou encore les poussières, trop fines pour être récupérées par l’opération de dégrillage. Une fois rassemblés, ces micro-déchets vont coaguler dans un bassin de décantation qui va éliminer jusqu’à 90 % des matières en suspension.

    La filtration sur sable

    Les 10 % de particules invisibles restantes en suspension mais néanmoins présentes dans l’eau sont filtrées ici grâce à la filtration sur sable.

    La désinfection de l’eau

    Également appelée ozonation, cette opération vise à débarrasser l’eau des bactéries et des virus, l’ozone étant particulièrement efficace pour ce type de traitement.

    Ensuite une opération de filtration sur charbon actif va permettre de filtrer les pesticides et les résidus de matières organiques. Cette opération permet à l’eau d’améliorer si besoin, sa limpidité, son odeur et son goût.

    La chloration de l’eau

    En empêchant les bactéries de se développer durant le parcours de stockage et de distribution de l’eau, l’ajout de chlore garantit le maintien d’une eau de bonne qualité à la fois tout au long de son voyage.

    Le dessalement de l’eau

    Aussi appelée désalinisation d’eau de mer, cette opération relativement coûteuse n’est pas courante, mais elle peut toutefois être employée en cas de sécheresse ou de pénuries pour maintenir la disponibilité des ressources en eau.

    Le stockage de l’eau

    Une fois traitée et dépolluée, l’eau est acheminée vers des réservoirs de stockages ou des châteaux d’eau, par l’intermédiaire de canalisations souterraines.

    Pour permettre de stocker l’eau en hauteur, des pompes de stockage sont utilisées puis, grâce à la pression obtenue, l’eau pourra ensuite être acheminée vers les habitations.

    La récupération (collecte) et la dépollution des eaux usées.

    Lorsque l’eau a été utilisée pour la consommation humaine (domestique, agricole ou industrielle), elle est souillée et ne peut donc pas revenir directement dans la nature. Elle doit avant cela subir des traitements pour la dépolluer.

    Ces eaux usées sont d’abord collectées à travers un ensemble de canalisations formant un réseau d’assainissement, puis sont acheminées vers des stations d’épuration.

    Le prétraitement en 3 étapes

    Une fois arrivées dans la station d’épuration, les eaux usées subissent un prétraitement qui regroupe 3 opérations :

    Un traitement mécanique de dégrillage et de tamisage

    Ce traitement permet d’éliminer les déchets insolubles comme les matières plastiques ou encore les branchages…

    Un traitement de dessablage

    Il permet par décantation, d’éliminer le sable pouvant apparaître en cas d’érosion des canalisations ou venir s’immiscer dans les eaux de ruissellement.

    Un traitement de dégraissage

    Certaines eaux usées peuvent contenir des huiles difficiles à éliminer. Cette opération de dégraissage permet de faire remonter les graisses à la surface de l’eau pour pouvoir ensuite les racler et les éliminer.

    Le traitement des eaux usées par boues activées

    Issues du prétraitement, ces boues, riches en bactéries sont utilisées pour nettoyer et traiter les eaux usées. Une fois débarrassées de toutes leurs impuretés, les eaux usées peuvent alors revenir dans leur milieu naturel ou être recyclées pour d’autres usages.

    Le retour en milieu naturel

    C’est ici que s’achève le cycle domestique de l’eau. Une fois qu’elle a été utilisée à des fins domestiques, agricoles ou industrielles, l’eau est dépolluée avant d’être rejetée dans la nature.

    Elle peut ainsi rejoindre la grande boucle du cycle naturel de l’eau, en passant de la rivière à la mer, de la mer au ciel et du ciel vers les nappes phréatiques et les eaux de surface pour recommencer le voyage indéfiniment.

  • Journée mondiale des toilettes 2023 – 19 novembre

    Journée mondiale des toilettes 2023 – 19 novembre

    Créée depuis 2001 par l’Organisation Mondiale des Toilettes, la Journée Mondiale des Toilettes est célébrée le 19 Novembre !
    Le thème de la Journée mondiale des toilettes 2023 est «Accélérer le changement».

    Pourquoi? Parce qu’il y a une crise mondiale de l’assainissement et que le monde met trop longtemps à la résoudre.
    A ce jour, nous sommes très loin d’atteindre l’ODD 6: garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici à 2030.
    La Journée mondiale des toilettes 2023 vise à mettre le monde sur la bonne voie en agissant beaucoup plus vite. Les gouvernements et les grandes institutions doivent rendre compte des mesures qu’ils
    prennent pour honorer leurs promesses.

    Chacun d’entre nous doit faire ce qui est en son pouvoir – à son échelle – pour contribuer à accélérer les progrès.

    Rappel de quelques indicateurs-clefs:
    1. 40% du monde – plus de 3.5 milliards de personnes ne disposent pas d’un service d’assainissement géré en toute sécurité, source : JMP
    2023.
    2. Au cours des 200 dernières années, les toilettes ont ajouté vingt ans à la vie humaine.
    3. Dans le cadre des objectifs de développement durable à l’horizon 2030, l’ONU espère assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous.
    4. Il y a plus de personnes dans le monde qui ont accès aux téléphones mobiles qu’aux toilettes.
    5. Un assainissement insuffisant augmente le risque de malnutrition et de maladie, en particulier pour les femmes et les enfants.
    6. Les maladies diarrhéiques sont la deuxième cause principale de décès chez les enfants de moins de cinq ans et sont entièrement
    évitables grâce à l’accès à un assainissement adéquat et à une eau propre.
    7. Pour chaque euro investi dans l’eau et l’assainissement, il y a un retour de 4,30 euros sous forme de réduction des coûts des soins de santé dans le monde.

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